Les églises de l’Isère

 

 

ARRONDISSEMENT DE LA TOUR DU PIN

 

                  CANTON DE BOURGOIN JALLIEU

 

BADINIERES

 

La paroisse est connue dès le 14ème siècle : « parrochia de Badigneres ».

 

Eglise du 19ème siècle.

 

BOURGOIN JALLIEU

 

Une église paléochrétienne est présumée par la découverte de deux inscriptions du début du 6ème siècle, dont l’une en 1950 dans des vestiges d’édifice maçonné.

 

Prieuré Notre Dame de Villieu : au centre des marais et au sud est de l’actuelle chapelle de Villieu, emplacement de l’ancien prieuré du même nom de l’ordre de Saint Ruf cité dès 1206. Il subsista jusqu’à la révolution et fut démoli en 1888.  

 

Prieuré de Jallieu : ancien prieuré dépendant de l’abbaye de Saint Chef qui fut réuni à cette abbaye en 1247.

 

Jusqu’au 17ème siècle, deux églises respectivement vouées à Saint Clair et à Saint Didier dépendaient de l’abbaye de Saint Chef.

 

Eglise Notre Dame de Jallieu : reconstruite en 1858, elle a conservé de l’édifice primitif un portail du 12ème siècle et une inscription d’époque révolutionnaire : « le peuple français croit à l’existence de l’être suprême et à l’immortalité de l’âme.

 

Maladrerie : il en subsiste le lieudit « Ladrière » vers Domarin.

 

Commanderie de Saint Antoine : seule subsiste une porte dont les vantaux sont séparés par un trumeau. C’est dans son enceinte qu’en janvier 1448 furent tenus les états du Dauphiné présidés par le Dauphin, futur Louis XI.

 

Ancienne chapelle gothique : l’actuel musée Victor Charreton occupe l’emplacement d’une chapelle gothique édifiée au début du 16ème siècle qui fut transformée en hôpital en 1774.

 

Chapelle Notre Dame de Villieu : de 1892

 

Chapelle de Mozas du 19ème siècle.

 

Eglise Saint Jean Baptiste : édifiée de 1865 à 1874 par BERRUYER dans le style gothique ogival. La partie instrumentale des grands orgues est classée monument historique au titre des objets mobiliers (1991).

 

Lieudit Sainte Catherine.

 

CHATEAUVILLAIN

 

Il y avait au moyen âge deux paroisses : l’une dédiée à Saint Martin et l’autre dite de Saint Julien de l’Esclose (aujourd’hui sur la commune d’Eclose).

 

Eglise Saint Martin : reconstruite au 19ème siècle dans le style néo gothique. Elle conserve une cloche de 1760.

 

Chapelle de la Combe de 1843.

 

CRACHIER

 

Eglise Saint Genis : du 19ème siècle.

 

DOMARIN

 

Maladrerie : citée en 1344, il n’en subsiste que le lieudit « Ladrière ».

 

Eglise Saint Germain : édifiée au début du 19ème siècle dans le style néo gothique.

 

LES EPARRES

 

Prieuré : ancien prieuré d’Augustins qui dépendait de l’abbaye de Saint Ruf.

 

Ancienne paroisse Saint Didier qui fut supprimée au 17ème siècle.

 

Ancienne église Saint Cyprien de Ruffieu.

 

Eglise Saint Pierre et Saint Didier : de type classique, elle a succédé en 1829 à un édifice plus ancien dédié à la Sainte Vierge qui dépendait de Saint Maurice de Vienne. Elle conserve une cloche du 18ème siècle.

 

MAUBEC

 

Maladrerie : d’origine inconnue, elle est citée en 1472 dans l’acte de fondation du couvent de Paternos comme faisant partie des biens donnés aux moines.

 

Eglise Saint Bonaventure ou de la Sainte Croix : édifice campagnard du 15ème siècle. Elle renferme des vitraux de cette époque et des fresques récemment mises au jour et une cloche de 1541 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963).

 

Couvent de Paternos : fondé en 1465 par Pierre Hazard, seigneur de Buffières, dont un petit fils était religieux au couvent des Prêcheurs de Vienne. Le couvent disparut avec la révolution. La maison est aujourd’hui occupée par le presbytère de la paroisse.

 

MEYRIE

 

Chapelle de la Barre : fondée en 1554 dans l’église de Meyrié. Elle subsiste toujours et l’on voit encore, sculptées, les armes de la Barre, deux aigles avec une bande d’azur et un lion.

 

Eglise Notre Dame et Saint Clair : hormis la chapelle de la Barre, elle a été reconstruite au 19ème siècle.

 

Chapelle Notre Dame de la Salette.

 

NIVOLAS VERMELLE

 

Ancienne église Saint Nicolas : elle est citée au 12ème siècle.

 

Ancienne église Notre Dame de Vermelle : elle est citée en 1113 comme dépendance de l’abbaye de Saint Ruf. Le chœur et le clocher semblent remonter au 13ème siècle. C’est aujourd’hui une simple chapelle.

 

Croix de Saint Romain à Ruffieu de 1656.

 

Eglise Saint Blaise de Nivolas : construite en 1850. Elle possède une cloche de 1655 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963).

 

Chapelle de Boussieu.

 

Croix de Vermelle.

 

RUY MONTCEAU

 

Selon PILOT de THOREY il existait dans l’ancien village de Mercury une église qui passait pour avoir été fondée par Saint Theudère et qui devint ensuite une église paroissiale relevant du prieuré de Jallieu puis de l’abbaye de Saint Chef. Elle fut unie à l’église de Montceau à la fin du 16ème siècle. Une croix en marque aujourd’hui l’emplacement.

 

Eglise Saint Denis de Ruy : elle est citée dès 1172. Très remaniée au 19ème siècle, seul le chœur remonte au 15ème siècle. Elle conserve une cloche de 1785.

 

Château des Templiers : sans doute contemporain de l’église, il est aujourd’hui en ruine.

 

Chapelle Notre Dame de Bonne Conduite : d’après la tradition, elle fut fondée par un chevalier croisé qui, pris dans une tempête, avait demandé à la Vierge de le sauver en faisant vœu d’élever une chapelle s’il revoyait sa terre natale (site inscrit, 1946).

 

Maladrerie de Rosières : elle est citée au 14ème siècle.

 

Eglise moderne de Boussieu.

 

Eglise Sainte Anne de Montceau.

 

SAINT CHEF

 

Le monastère de Saint Pierre d’Alarone, qui était situé au « Marchy », était l’un des quatre monastères mérovingiens fondés par Saint Theudère.

 

L’église Saint Maurice d’Arsitia (Arcisse)  est citée au 9ème siècle. Elle disparut vers le 15ème siècle.

 

Abbaye de Saint Chef : elle fut, au cours du moyen âge, l’une des plus importantes du Dauphiné. Elle avait été fondée vers 563 par saint Theudère, issu d’une illustre famille gallo romaine originaire d’Arcisse, l’ancienne paroisse de Saint Chef. Theudère, qui avait reçu la prêtrise en Arles, revint en Dauphiné où il fonda quatre monastères, dont celui de Saint Chef, qui se nommait à l’origine Sainte Marie du Val Rupian. Appelé à Vienne, il y mourut en 569  et des prodiges accompagnèrent ses funérailles selon l’archevêque Adon qui, trois siècles plus tard, écrivit une « Vie de Saint Theudère et l’offrit au monastère du Val Rupian.

En 893, sans doute après des destructions commises par les Sarrasins, l’archevêque de Vienne, Barnoin, releva le monastère avec l’aide de moines de Montielender en Champagne, réfugiés à Vienne pour fuir les invasions normandes.

Vers 900, ces moines retournèrent chez eux et, dans la seconde moitié du 10ème siècle, l’archevêque de Vienne, Thibaud, entreprit la reconstruction du monastère, nécessitée par de nouvelles dévastations. Selon les bénédictins de Saint Maur, Saint Thibaud aurait été inhumé dans le monastère et Saint Jean de Saint Genix, sacristain de l’abbaye, lui aurait fait faire un très beau chef d’argent en 1362.

Ce reliquaire est-il à l’origine de Saint Chef comme le pensait l’historien CHAUVET ? Il semblerait plutôt que ce soit celui qui contenait les reliques du saint fondateur car le nom existait déjà en 1260. Le monastère possède aussi le chef de Saint Léger, archevêque de Vienne entre 1030 et 1070 qui, selon CHORIER, rétablit l’abbaye alors en ruines.

La fin du 11ème siècle et les 12ème et 13ème siècles sont jalonnés d’actes donnant le nom des abbés du monastère.

En 1247, les prieurés de Jallieu, de Crémieu, de la Tour du Pin, de Saint Alban, de Vézeronce et de Saint Jullien furent réunis à l’abbaye qui possédait déjà ceux de la Buisse, de Penol, de Tullins, de Lieudieu, de Dizimieu, de Voissant et de Chirens.

En 1410 par bulle pontificale, le prieuré de Lépin est réuni au monastère, ses revenus devant servir à terminer le clocher, inachevé, et à réparer l’église et les bâtiments claustraux en partie incendiés. L’abbaye est ensuite pillée par les troupes du baron des Adrets mais les religieux avaient pu s’enfuir avant leur arrivée. Ils revinrent deux ans plus tard et s’employèrent à restaurer le monastère. Après cette triste aventure, le 17ème siècle est pauvre en évènements marquants à Saint Chef. En 1705, le plafond de l’église est incendié.

Au cours des années 1716 à 1719, on fait des réparations à l’église et en 1720-1721 on l’embellit intérieurement. En 1791, toutes les propriétés de l’abbaye sont vendues comme biens nationaux.

Portée sur la première liste des monuments historiques en 1840, l’architecte QUESTEL fit alors le relevé de l’église en 1845 et dirigea les premiers travaux de restauration. En 1906 furent achevés les travaux de terrassement ainsi que la construction du parapet qui soutient la petite place devant la route principale. Une route longeant l’église passe désormais à l’emplacement de l’ancien cloître.

 

L’église abbatiale de Saint Chef est loin d’être homogène. Son plan est néanmoins très régulier : il est de type basilical. Une large nef de trois travées, accompagnées de bas cotés au nord et au sud aboutit à un chœur surélevé de trois marches, terminé par une abside en hémicycle. Les bas cotés se prolongent le long du chœur par deux travées, également surélevées, aboutissant à des absidioles semi circulaires. Ces deux travées sont doublées, au nord et au sud, par des chapelles comportant aussi des absidioles et servant de base au clocher au sud et à une amorce de clocher au nord.

Ceci donne à l’édifice un plan symétrique en forme de croix latine ou, plus exactement, de tau. La nef de Saint Chef, qui est la partie la plus ancienne, date de la seconde moitié du 10ème siècle. Les grandes arcades en plein cintre, à simple rouleau sans aucun décor, partant de piles carrées surmontées par des murs en maçonnerie de petits moellons, portent une charpente comparable à celle de Saint Pierre de Vienne.

La reconstruction du chœur et des chapelles latérales a fort bien pu être entreprise vers le milieu du 11ème siècle.

Si la partie inférieure du chœur et des chapelles latérales présentent des caractéristiques en harmonie avec l’architecture de la seconde moitié du 11ème siècle, il est incontestable que plus on monte dans l’édifice, plus on trouve des éléments évolués et ornés correspondants au 12ème siècle.

Le portail plaqué en avant de la façade est du début du 15ème siècle ainsi que le grand oculus. C’est également à la même époque que durent être retaillés et modifiés les piliers de la nef. Le clocher est couvert par un toit à quatre pans dans lesquels s’ouvrent de petites lucarnes. Deux arcs boutant massifs ont été construits au 19ème siècle pour épauler le clocher après la disparition des maisons qui lui étaient accolées (monument historique, liste de 1840).

 

Les peintures murales sont le joyau de l’ancienne abbatiale. La plupart des auteurs mentionnent que ces fresques sont du 12ème siècle. Cependant, on s’accorde aujourd’hui à penser qu’elles sont contemporaines des œuvres italiennes du 11ème siècle et qu’elles appartiennent à celles de Berzé la Ville, exécutées entre 1057 et 1086.

Ces peintures ont été retrouvées au 19ème siècle sous les badigeons qui les avaient par bonheur protégées. Elles sont conservées dans la chapelle Saint Clément, les absidioles, les voûtes du transept et, surtout, dans la chapelle conventuelle (monuments historiques, 1840).

 

Chapelle conventuelle : cette chapelle est l’une des deux tribunes percées de trois arcatures qui couvrent les bras du transept. On y accède par une vis étroite, noyée dans un mur du croisillon nord. Dans cette chapelle, se faisait la réception des moines et, plus tard, la nomination des chanoines. Sa voûte et ses murs étaient entièrement couverts de fresques. Ce remarquable ensemble comprend, au centre de la voûte, le Christ qui s’inscrit dans une gloire et accueille des élus. Autour de lui, , la cour Céleste ou « Jérusalem Céleste », figurée par une tour surmontée de l’agneau mystique, un décor d’anges ainsi que Zacharie et l’Ange et, sur le coté sud de la tribune, les 24 vieillards de l’Apocalypse (monuments historiques au titres des objets mobiliers, 1911).

 

Chapelle Saint Clément : située juste au dessus de la chapelle conventuelle, elle conserve aussi une partie de des fresques originelles, notamment celle du Saint Esprit retrouvée sous un badigeon en octobre 1884 et la fresque des élus qui se prolonge dans la chapelle conventuelle. Le plus remarquable est le décor de la voûte d’arêtes dont chaque quartier est orné d’un personnage tenant à l’envers une amphore d’où s’écoule un flot liquide qui symbolise les fleuves du paradis. Au centre, dans un cercle d’où partent des branches d’ogives peintes sur les arêtes, on voit une colombe représentant le Saint Esprit (monuments historiques au titre des objets mobiliers).

 

Chapelle Saint Theudère : elle s’ouvre à l’extrémité du transept et sa voûte était divisée en quatre bandes horizontales demi circulaires sur lesquelles se détachaient des scènes que l’on ne plus reconnaître. Il est probable que ces fresques datent du 15ème (monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1911).

 

L’intérieur de l’église abbatiale ne renferme pas beaucoup d’œuvres d’art comme à Saint Antoine par exemple. Néanmoins, il faut mentionner :

 

-       une peinture monumentale des 12ème et 15ème siècles,

-       une verrière du 17ème siècle décorée des écus armoriés des chanoines de Saint Chef,

(monuments historique, 1840),

-       une statue de Saint Joseph du 18ème siècle,

-       une statue de la Vierge à l’Enfant du 18ème siècle,

(monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1975),

-       la partie instrumentale de l’orgue de 1833-1847,

(monument historique au titre des objets mobiliers, 1979),

-       une mosaïque romane conservée dans l’absidiole de la chapelle conventuelle sous les fragments d’un petit autel du 14ème siècle,

-       dans le chœur, un beau lutrin en bois et un chandelier pascal de la fin du 16ème siècle ainsi qu’un grand crucifix en bois sculpté de la même époque, placé en face de la chaire,

-       une très belle inscription épigraphique de 1362, dite de Jehan de Saint Genis, encastrée dans un mur,

-       des inscriptions gothiques de la famille de Virieu (1473) et de Laurent de Veyssilieu (1400),

-       les fresques de l’abside de 1813.

 

Ancienne église Saint Georges : elle est citée en 1172 comme dépendance de l’abbaye.

 

Eglise de la Chapelle : elle est également citée en 1172 comme dépendance de l’abbaye. Il en subsiste le lieudit « la Chapelle » au sud du village.

 

Maladrerie : elle fut fondée en 1293 sur le chemin de Demptézieu. Il n’en subsiste que le lieudit « la Madeleine ».

 

Ancienne maison décanale : c’est aujourd’hui la mairie.

 

Hospice : sa date de fondation est inconnue. Peut être son origine remonte t-elle à la création de l’abbaye par Saint Theudère car les monastères mérovingiens s’accompagnaient la plupart du temps d’un hospice et d’une école.

En 1753, Melchior le Loras Montplaisant, doyen du chapitre de Saint Chef, donna à cet hôpital son domaine de Tirieu. Le souvenir de sa libéralité est rappelé par une inscription fixée sur la façade du bâtiment.

 

Ancienne église paroissiale Saint Barthélemy de Chamont : elle fut rattachée au 18ème siècle à l’église de Saint Chef. C’est aujourd’hui une simple chapelle.

 

Eglise moderne Saint Maurice d’Arcisse.

 

SAINT MARCEL BEL ACCUEIL

 

Ancienne paroisse de Messenas : elle est connue dès 890. Elle fut réunie à celle de Saint Marcel à la fin du 15ème siècle.

 

Prieuré Notre Dame de Villieu : voir BOURGOIN JALLIEU, supra.

 

Prieuré de Lichoud : prieuré bénédictin qui dépendait de l’abbaye Saint Pierre de Vienne au 14ème siècle. Le prieur exerçait un droit de patronage sur les cures de Messenas et de Saint Marcel.

 

Chapelle de Messenas : son origine remonte au 13ème siècle. Elle conserve un clocher peigne.

 

Eglise Saint Marcel : construite en 1889 en remplacement de l’édifice primitif.

 

Chapelle de la Bélier.

 

SAINT SAVIN

 

 

Une église est connue à Demptézieu dès 910, comme dépendance de l’église de Lyon.

 

Tradition de monastère d’époque carolingienne au lieudit « la Poype ».

 

Prieuré de Demptezieu.

 

Maladrerie : elle est connue dès le 14ème siècle. Il n’en sbsiste plus que le lieudit « la Maladière ».

 

Eglise Saint Barthélemy de Demptézieu : d’origine médiévale, elle a été très modifiée entre 1857 et 1890.

 

Eglise Saint Savin : édifiée au 19ème siècle. Elle conserve une cloche de 1613 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963) et une statue dorée de la Vierge de la fin du 17ème siècle provenant de la chapelle du prieuré.

 

SALAGNON

 

Eglise Saint Ferréol : il semble que dès 894 il y avait à Salagnon une église dépendant de l’abbaye de Saint Chef. L’édifice actuel est moderne. Il possède une cloche de 1786.

 

SEREZIN DE LA TOUR

 

Prieuré Saint Andéol : prieuré d’Augustins qui dépendait de l’abbaye de Saint Ruf.

 

Eglise Saint Alban : édifiée au 19ème siècle sur un édifice plus ancien dont elle conserve une cloche du 15ème siècle (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963).

 

Croix ouvragée du 19ème siècle.

 

SUCCIEU

 

Eglise Saint Pierre aux Liens : de souche romane, elle a été reconstruite en 1883.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       N. CHORIER : histoire générale du Dauphiné, 1671

-       FOCHIER : recherches historiques sur les environs de Bourgoin, 1865

-       PRUDHOMME : notice sur la ville de Bourgoin, 1871

-       L. FOCHIER : souvenirs historiques sur Bourgoin, 1880

-       J. B. LAMBERT : notice sur Saint Agnin près de Bourgoin, 1889

-       U. CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 405, 911, 1007    

-       M. VARILLE : l’abbaye de Saint Chef en Dauphiné, 1929

-       J. B. LANFREY : chez nous, 1930

-       F. MANCIPOZ : souvenirs historiques de l’ancien mandement de Demptézieu, 1930

-       A. COMTE : histoire de Bourgoin, 1947

-       A. COMTE : historie de la baronnie de Maubec, 1949

-       Abbé DUGON : Vermelle, 1953

-       R. OURSEL : l’architecte de l’abbaye de Saint Chef, BM, 1962

-       MILLIAT : l’antique village de Saint Pierre de Mercurier, 1971

-       A. NORAZ : Maubec et son passé, 1972  

-       MILLIAT : la paroisse de Jallieu, 1974

-       B. BLIGNY : histoire du diocèse de Grenoble, 1979

-       MAZOUYES : maladreries et lépreux de l’ancienne province de Dauphiné, 1980

-       G. PAILLET et M. CUCHERAT : Bourgoin, 1982   

-       des Burgondes à Bayard, 1000 ans de moyen âge, 1984, pages 136 et 137

-       G. PAILLET et M. CUCHERAT : Bourgoin Jallieu, 1982

-       A. COMTE : histoire de Bourgoin, 1984  

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988

-       G. BARRUOL : Dauphiné roman, 1992  

-       Atlas du patrimoine de l’Isère, 1998

-       E. PILOT de THOREY : géographie ecclésiastique, man. BMG

-       P. HAMON : églises de l’Isère, sd  

 

 

CANTON DE CREMIEU

 

ANNOISIN CHATELANS

 

Eglise Notre Dame d’Annoisin : elle parait être d’origine romane. Elle est curieuse par la disposition originale de son clocher miniature du 18ème siècle de plan hexagonal accolé à l’abside. La nef est également d’origine ancienne. Le reste de l’édifice a été reconstruit en 1854. Il possède une chaire à prêcher de 1896 et un confessionnal de la fin du 19ème siècle (Inventaire Général).

 

Eglise de Chatelans.

 

Croix du cimetière du milieu du 19ème siècle.

 

LA BALME LES GROTTES

 

Couvent Notre Dame de Salettes : c’est une ancienne chartreuse de moniales fondée en 1298 par le Dauphin Humbert 1er sont la fille, la dauphine Anne, en fut la seconde prieure. Il n’en subsiste d’ancien que la porte d’entrée avec une inscription de 1609. Les vestiges du monastère sont aujourd’hui enclavés dans le château de Salettes édifié au 19ème siècle (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1966).

 

Traces d’une factorerie de templiers.

 

Chapelle Notre Dame des Grottes : sous le porche grandiose que forme l’entrée des grottes, il y eut très tôt un oratoire fréquenté par les pèlerins. Aujourd’hui on y voit superposées deux petites chapelles, l’une dédiée à Notre Dame en 1310 et plusieurs fois remaniée depuis lors et l’autre dédiée à Saint Jean Baptiste restaurée en 1857 (site classé, 1911).

 

Eglise Sainte Colombe de la Brosse de Marignieu : elle remonte au 17ème siècle.

 

Eglise Saint Pierre du 19ème siècle.

 

CHAMAGNIEU

 

Eglise Saint Clair de Myanges : petite église d’origine romane. Elle conserve un clocher peigne et une chapelle fondée au 15ème siècle.

 

Croix des Archinauds de 1645.

 

Eglise Saint Christophe : construite en 1844 sur l’emplacement d’un édifice plus ancien. Elle conserve divers objets d’art :

 

-       un calice en argent repoussé et ciselé du 17ème siècle,

-       un ex voto de 1662,

-       deux groupes sculptés du 17ème,

-       un bénitier du 17ème siècle,

-       une toile représentant la crucifixion du 18ème siècle,

-       une descente de croix de 1844,

(Inventaire Général).

 

Chapelle funéraire de la famille de Jonage du 19ème siècle.

 

CHOZEAU

 

Ancienne église : elle est citée en 1172 comme possession de l’abbaye de Saint Chef.

 

Eglise Saint Blaise : édifiée en 1887. Elle possède plusieurs ciboires du 19ème siècle et un reliquaire monstrance du 18ème siècle (Inventaire Général).

 

Croix de chemin au lieudit « Coriau ».

 

CREMIEU

 

Prieuré bénédictin de Saint Hippolyte : il est bâti comme une forteresse sur la colline du même nom et est flanqué alternativement de tours rondes et carrées. Ce prieuré, cité dès le 12ème siècle, fut réuni en 1247 à l’abbaye de Saint Chef. Son église était encore partiellement conservée en 1786. Il subsiste aujourd’hui de solides morceaux des remparts dont une grosse tour carrée dans laquelle s’ouvrait la porte du prieuré (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1926).

 

Ancienne église Saint Marcel : elle était située vers le château.

 

Couvent des Capucins : il en subsiste quelques vestiges au lieudit « la Condamine ».

 

Couvent des Augustins : il fut fondé en 1317 par le Dauphin Jean II. Il fut agrandi quelques années plus tard par son petit fils le Dauphin Humbert II. Celui-ci le dota généreusement et fit du monastère l’une des maisons religieuses les plus riches et les plus importantes de la province. C’est ce qui explique les proportions monumentales de l’édifice.

Les salles du rez de chaussée, dans leur architecture actuelle, remontent au 16ème siècle. Elles sont occupées par la mairie depuis 1791 date à laquelle la totalité des bâtiments furent adjugés à la municipalité.

Une tourelle bien conservée loge un escalier à vis qui donnait accès à l’infirmerie et aux cellules des Augustins. Au dessus de la porte du bas, dans un cartouche, figure la date de 1547. L’actuelle salle des délibérations du conseil municipal est l’ancienne salle du chapitre et elle conserve des stalles et un plafond mouluré. L’ex pièce de la justice de paix est une belle salle gothique, ancien chauffoir du monastère.

L’ensemble des façades et des toitures, les salles du rez de chaussée et la tourelle conduisant au premier étage sont classés monument historique (1906, 1961 et 1967).

 

Eglise des Augustins : c’est l’ancienne chapelle du couvent. L’église, qui doit à des origines monacales son caractère austère, ne manque pas d’intérêt. Différentes époques de construction sont nettement apparentes à l’extérieur comme à l’intérieur. Le 14ème, le 15ème et la première moitié du 16ème siècles y sont représentés.

L’église a la forme d’un rectangle irrégulier à l’un de ses angles, longue de 40 mètres et large de 16 mètres. Elle comporte trois nefs. Dix piliers différents séparent la nef centrale des nefs latérales. Elle devint église paroissiale en 1791. L’édifice fut alors placé, comme celui auquel il succédait, sous le vocable de Saint Jean Baptiste. La tour, de style clunisien, a été placée sur une tour des remparts de la ville (monument historique, 1907).

 

L’église renferme des objets et œuvres d’art parmi lesquels :

 

-       les stalles du chœur en bois sculpté du 17ème siècle,

-       une chaire à prêcher en bois sculpté du 17ème siècle,

-       une inscription de fondation de messes de 1668,

-       deux cadres, armoires et boiseries décorant la sacristie, en bois sculpté du 17ème siècle,

(monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1914)

-       une cloche en bronze du 17ème siècle

(monument historique au titre des objets mobiliers, 1963),

-       le buffet de l’orgue avec sa partie instrumentale de 1785,

(monument historique au titre des objets mobiliers, 1966). Ces orgues sont les plus anciennes du département. Elles furent placées en 1785 dans l’église Saint Jean Baptiste puis transférées dans la nouvelle église en 1791. Elles comportent cinq jeux avec un clavier unique de 57 notes. Leur petite taille et l’inscription apposée en façade « Hominum divunique voluptas » (le plaisir des hommes et des dieux), invocation à Vénus tirée du « de natura » de Lucrèce incitent à penser qu’il s’agissait originellement d’orgues de salon.

-       une épitaphe sur marbre du 12ème siècle,

(monument historique au titre des objets mobiliers, 1968),

-       une toile de la Vierge à l’Enfant du 18ème siècle,

-       la charité de Saint Thomas, toile du 17ème siècle,

-       la charité de Saint Hommebon de Crémone, toile du 17ème siècle,

-       l’apothéose de Saint François de Sales, toile du 18ème siècle,

-       la Vierge entre Saint Augustin et Saint François, toile du 18ème siècle,

-       l’adoration des bergers, toile du 17ème siècle,

(Inventaire Général).

 

Cloître des Augustins : il date de l’extrême fin du 16ème siècle et est presque déjà classique. Il entoure un jardin à l’ouest de l’église. Le portail, véritable chef d’œuvre de ferronnerie, forgé vers 1715 et installé en 1820, provient de la chapelle des Pénitents Blancs (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1927, monument historique 1961).

 

Chapelle du Rosaire : elle est contemporaine du cloître et a été élevée au dessus des voûtes de celui-ci.

 

Ancienne chapelle des Pénitents : détruite en 1992, elle remontait au 14ème siècle.

 

Couvent de la Visitation : la construction de ce monastère, commencée en 1632, ne fut achevée qu’en 1684. C’est en 1820 que l’hôpital y fut transféré. On y remarque les galeries du cloître, un escalier monumental à balustre du grand siècle, une pièce remarquable, l’ancienne pharmacie ainsi qu’un très grand nombre d’objets d’art (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1928 et 1983).

 

Les objets mobiliers protégés sont les suivants :

 

-       une inscription de fondation du couvent sur pierre du 17ème siècle,

-       la plaque de foyer de la salle du conseil d’administration, en fonte du 17ème siècle,

-       les boiseries de la pharmacie de 1705,

(monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1915),

-       trois commodes en noyer du 18ème siècle,

-       trois buffets à deux corps en noyer du 17ème siècle,

-       une armoire en noyer du 18ème siècle,

-       un mortier en bronze avec pilon du 16ème siècle,

-       35 vases de pharmacie en faïence des 16ème, 17ème et 18ème siècles,

-       un plat en cuivre du 17ème siècle,

-       un pot à tabac du début du 19ème siècle,

-       une armoire à deux portes du 18ème siècle,

-       une cheminée monumentale en pierre du 17ème siècle,

-       un tableau du 17ème siècle,

-       des instruments de chirurgie du 18ème siècle,

-       deux vases d’ornement en porcelaine du 19ème siècle,

-       deux buffets en noyer ciré et peint des 17ème et 18ème siècles,

-       deux chaises en chêne du 18ème siècle,

(monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1965).

 

Ancien hôpital Saint Antoine : il est mentionné dès la fin du 13ème siècle. Après avoir été abandonné au 16ème siècle, il servit d’hospice au 17ème siècle et fut utilisé jusqu’en 1820. Les bâtiments actuels, composites, conservent des parties semblant remonter au 14ème siècle (protection particulière).

 

Ancienne chapelle Saint Antoine : elle fut construite en 1375. En 1421 un acte en fait état sous le nom de « chapelle de la commanderie de Saint Antoine en Viennois de Crémieu ». Un passage, aujourd’hui disparu, permettait de communiquer entre la chapelle et l’hôpital situé en face. Elle conserve la trace de deux chapelles avec fenêtres tréflées gothiques (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1980).

 

Chapelle Notre Dame du Reclus : elle est attestée en 1371. Elle fut détruite vers 1850.

 

Ancienne église Saint Jean : édifiée en 1504 par un prêtre de Crélieu, Tristan Pèlerin. Le clocher ne fut édifié qu’en 1686. Elle fut détruite sous la révolution ? Le clocher, de section carrée de 20 mètres de hauteur, subsiste encore (protection particulière).

 

Maladrerie : elle est citée en 1315. Il en subsiste le lieudit « la Maladière ».

 

Confrérie de Notre Dame de Confalon ou des Pénitents Blancs : elle fut fondée vers 1619. Ses membres firent édifier de 1701 à 1706 la chapelle dite des Pénitents sur un terrain situé près d’un chemin qui conduit à la colline de Saint Hippolyte.

 

Chapelle Notre Dame de la Salette : édifiée au 19ème siècle à l’entrée principale de l’ancien château delphinal.

 

DIZIMIEU

 

Une première église est citée en 894 dans une charte de l’abbaye de Saint Chef sous l’appellation « ecclesia Decimiaci Villa ». Elle était dédiée à Saint Martin.

 

Prieuré bénédictin : il dépendait de l’abbaye de Saint Chef.

 

Ancienne paroisse de Grassas supprimée au 17ème siècle.

 

Ancienne église : elle remonte à 1610 ainsi qu’en témoigne une inscription encore portée à deux endroits. Elle était située sur le domaine du château. Elle conserve un campanile et une chapelle latérale avec des sépultures.

 

Ancien presbytère de même époque.

 

Chapelle Notre Dame du Bons Secours du Tortu : elle fut fondée en 1669 après qu’un laboureur eut trouvé à son emplacement une statuette d’une madone.

 

Eglise Saint Martin : élevée en 1871. Elle conserve une cloche de 1626 provenant de l’ancienne église, un calice avec patène en argent repoussé et ciselé du 17ème siècle (Inventaire Général) et des chasubles des 18ème et 19ème siècles.

 

Croix de Saint Sébastien du Bassinet de 1870.

 

Croix de Montlovier.

 

FRONTONAS

 

Ancienne église de Gonas : elle dépendait de l’abbaye de Saint Chef.

 

Chapelle Saint Expedit : elle fut fondée en 1707 (Inventaire Général).

 

Chapelle de Corbessieu : chapelle du début du 18ème siècle, détruite en 1960.

 

Eglise Saint Julien : édifiée en 1849 en remplacement de l’ancienne église dont elle conserve une cloche de 1694 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963) et une cloche de 1707 (Inventaire Général).

 

Croix de Saint Pierre.

 

HIERES SUR AMBY

 

Eglise paléochrétienne : au nord ouest du site d’habitat du haut moyen âge et à quelque distance, la chapelle domaniale ( ?) longue de 15 mètres se présente actuellement avec un plan rectangulaire avec une nef courte et un chevet plat avec deux bas cotés ayant abrité des chapelles funéraires. Son origine remonte au 6ème siècle. Un second édifice a été construit sur son emplacement avec des remplois antiques monumentaux. Un troisième édifice lui a succédé avant d’être détruit au 8ème siècle. A proximité, emplacement d’un mausolée et, tout autour, nécropole qui a livré plus de 200 sépultures.

 

Ancienne église de Marignieu détruite en 1655.

 

Ancienne église Saint Etienne, détruite en 1720. Elle dépendait du prieuré Saint Hippolyte de Crémieu.

 

Ancien presbytère du 18ème siècle, aujourd’hui maison du patrimoine. Au dessus de la porte, phylactère peint avec inscription « Marie, la gardienne de la paroisse ».

 

Chapelle Saint Martin.

 

Eglise Saint Etienne : édifiée au 19ème siècle en remplacement de l’ancienne église du même patronage.

 

Eglise Saint Pierre.

 

LEYRIEU

 

Eglise paroissiale Saint Martin : elle est citée en 975.

 

Chapelle Sainte Marie de Tortas : elle est citée dès 1172 comme église paroissiale dépendant du prieuré Saint Hippolyte de Crémieu. Aujourd’hui accolée à une ferme, elle conserve quelques traces de peintures murales (Inventaire Général).

 

Eglise Notre Dame : elle remonterait en partie au 15ème siècle. Elle conserve une façade classique. Elle a été en partie reconstruite en 1824.

 

A la mairie, cloche de 1663 de l’ancienne église (Inventaire Général).

 

Chapelle Notre Dame de la Salette.

 

MORAS

 

Eglise Saint Christophe : le portail et l’abside remontent à l’époque romane. Le reste de l’édifice a été reconstruit au 19ème siècle. Elle possède une cloche de 1727.

 

Maladrerie disparue.

 

Chapelle Saint Didier : rustique édifice campagnard cité dès 1172. L’édifice actuel remonte en partie au 16ème siècle (Inventaire Général).

 

Chapelle de Moirieu.

 

OPTEVOZ

 

Ancienne église : elle est mentionnée en 1318.

 

Eglise Saint Symphorien : construite en 1892 en remplacement de l’ancienne église. Elle conserve :

-       un tableau de l’apparition de la Vierge de 1641,

-       un tableau de la Sainte Famille de 1645,

-       une stalle des 17ème ou 18ème siècles,

-       des fonts baptismaux du 16ème siècle

(Inventaire Général).

 

Presbytère de la fin du 18ème siècle.

 

Croix de mission du 19ème siècle.

 

PANOSSAS

 

Eglise Saint Martin : d’origine médiévale, elle est citée en 1247 comme dépendance de l’abbaye de Saint Chef. Elle conserve une nef du 14ème siècle, d’anciennes pierres tombales, une rambarde en bois tourné et une chasuble du 18ème siècle (Inventaire Général). Elle a été restaurée et agrandie en 1764 et au 19ème siècle.

 

Chapelle de Chateland : édifiée en souvenir d’une épidémie de choléra qui épargna la commune.

 

PARMILIEU

 

Prieuré bénédictin de Vaulx : il est cité au 12ème siècle comme dépendance de Saint Irénée de Lyon.

 

Chapelle Saint Séverin : jadis lieu de pèlerinage, elle est aujourd’hui désaffectée.

 

Eglise Saint Pierre ou Saint Jacques : moderne.

 

Calvaire.

 

SAINT BAUDILLE DE LA TOUR

 

Presbytère de 1760.

 

Chapelle de la Tour à Baix.

 

Eglise Saint Baudille : édifiée en 1895 en remplacement d’une église primitive qui dépendait de l’abbaye de Saint Chef. Elle conserve :

 

-       un autel de la fin du 18ème siècle,

-       un chandelier d’autel du 18ème siècle,

-       une statue de Sainte Anne du 18ème siècle,

-       une armoire du 18ème siècle,

(Inventaire Général).

 

SAINT HILAIRE DE BRENS

 

Eglise Saint Hilaire : le clocher roman servant de porche est le seul vestige de l’ancienne église de Montplaisant remontant au 14ème siècle et démolie à la fin du 19ème siècle. Elle conserve :

 

-       une croix de procession du 18ème siècle,

-       une Vierge à l’Enfant du 18ème siècle,

-       deux litres funéraires du 15ème siècle,

(Inventaire Général).

 

Chapelle Saint Benoît : elle communique avec le clocher de l’église par un arc en tiers point. Elle est voûtée d’ogives et porte à chaque angle l’écusson de la famille Loras de Montplaisant. Elle conserve également une inscription dédicatoire en caractères gothiques de 1480, date d’érection de la chapelle (monument historique au titre des objets mobiliers, 1952).

 

Chapelle Saint Christophe de Montplaisant : édifiée à la fin du 14ème siècle, elle conserve de remarquables peintures murales des 14ème et 15ème siècles (monument historique, 1977).

 

SAINT ROMAIN DE JALIONAS

 

Eglise paléochrétienne : outre la réoccupation de la villa romaine à l’époque mérovingienne, les fouilles ont exhumé les restes d’une chapelle paléochrétienne du 5ème siècle, ancêtre de l’actuelle église (visibles sur le site). Un chapiteau en marbre blanc, d’époque Burgonde, a été trouvé sur le site. Par ailleurs, l’église réutilise des maçonneries gallo romaines et mérovingiennes et le clocher porche pourrait remonter au 10ème siècle.

 

Eglise Saint Romain : c’est un monument complexe. La mise à nu de ses murs laisse à penser que le clocher et le chœur actuels remontent à l’époque carolingienne. Le clocher porche et la nef unique avec un chevet plat pourraient remonter au 10ème siècle.

 

Prieuré bénédictin de Jalionas : de l’ordre de Cîteaux, il dépendait de l’abbaye de la Chassargne en Bresse.

 

Eglise Sainte Marie de Tortas : voir LEYRIEU.

 

SICCIEU SAINT JULIEN ET CARISIEU

 

Ancienne paroisse de Saint Didier de l’Eypieu citée en 894 comme dépendance de l’abbaye de Saint Chef.

 

Paroisse Saint Julien citée dès 1172 qui fut supprimée à la révolution. C’est aujourd’hui une chapelle privée.

 

Prieuré bénédictin : il dépendait de l’abbaye de Saint Chef à laquelle il fut uni en 1247.

 

Eglise Saint Denis de Carisieu : elle semble d’origine romane et est citée en 1225. Initialement vouée à Saint Denis elle a été placée sous le patronage de Saint Blaise en 1801. C’est aujourd’hui une chapelle qui conserve une statue de la Vierge à l’Enfant du 17ème siècle (Inventaire Général) et une cloche de 1774.

 

Chapelle Saint Julien : édifice rustique avec campanile de style roman.

 

Chapelle des Quatre Vents : elle fut fondée au 18ème siècle par un bourgeois de Crémieu.

 

Chapelle du Bon Secours : du 19ème siècle.

 

Eglise Saint Jean Baptiste de Siccieu : élévée en 1892 sur l’emplacement d’une chapelle vouée au même saint. Elle conserve une cloche de 1626 (Inventaire Général).

 

SOLEYMIEU

 

Eglise Saint Roman : elle est citée dès 1183 comme possession de l’abbaye de Sainte Barbe de Lyon. Elle a été reconstruite en 1843. Elle conserve une cloche de 1622 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1979) et une statue de la Vierge à l’Enfant du 18ème siècle (Inventaire Général).

 

TIGNIEU JAMEYZIEU

 

Prieuré Notre Dame de Jameyzieu : cité en 1273 comme dépendance de la prévôté de Montjoux (Grand Saint Bernard). Il disparut vers 1525. Il en subsiste le lieudit « Ferme du Prieuré ».

 

Ancienne église : elle est citée en 1350.

 

Eglise Saint Antoine et Sainte Madeleine de Tignieu : élevée en 1892 sur l’emplacement de l’ancienne église, elle conserve une cloche de 1725 et deux statues de Saint Joseph et la Vierge à l’Enfant du 18ème siècle (Inventaire Général).

 

Chapelle Saint Etienne.

 

Eglise Notre Dame de Jameyzieu de 1947.

 

TREPT

 

Eglise paléochrétienne : lors de la démolition de l’ancienne église on a découvert trois fragments d’une inscription paléochrétienne de 564 ou 565.

 

Eglise paroissiale Notre Dame de l’Assomption : jadis sous le vocable de Saint Ennemond, elle dépendait en 1172 de l’abbaye de Saint Chef. Elle a été modifiée au 19ème siècle. Elle conserve deux bénitiers du 18ème siècle (Inventaire Général). 

 

Ancienne église paroissiale Saint Etienne de Cozance : construite au 15ème siècle, elle a été modifiée en 1847 et 1934. C’est aujourd’hui la chapelle Saint Denis. Elle conserve :

 

-       une clôture en ferronnerie du 18ème siècle,

-       une statue de la Vierge à l’Enfant du 17ème siècle,

(monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1992)

-       une statue de Saint Didier du 19ème siècle,

-       un maître autel du 18ème siècle

(monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1990).

 

VENERIEU

 

Eglise Saint Theudère et Saint Agnan : elle possède un curieux clocher d’époque romane et un porche classique. Elle est citée dès 1172 comme dépendance de l’abbaye de Saint Chef. Elle a été reconstruite en 1728, 1740 et 1842. Elle conserve une statue de la Vierge en bois polychrome du 18ème siècle.

 

VERNAS

 

Ancienne église Saint Martin : aujourd’hui en ruines, elle pouvait être d’origine mérovingienne.

 

Ancien prieuré bénédictin : il dépendait de l’abbaye Saint Pierre de Lyon.

 

Ancienne église de Sauries : elle est citée en 1172 comme dépendance de l’a&abbaye de Saint Chef.

 

Chapelle Saint Joseph : édifiée en 1651, elle a été restaurée en 1978.

 

Chapelle Saint Martin.

 

Eglise Saint Martin : édifiée en 1840, elle conserve une cloche de 1740.

 

VERTRIEU

 

Eglise Saint Laurent : elle remonte au 13ème siècle. La clé de voûte du chœur retombe sur quatre culots du 15ème siècle. Elle a été restaurée et agrandie en 1845 et en 1994. Elle conserve une coche de  1551 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963) et un retable de 1722 (Inventaire Général).

 

Chapelle funéraire de la Roulière de 1854.

 

VEYSSILIEU

 

Eglise Saint Hilaire : elle est mentionnée en 1172 comme dépendance de l’abbaye de Saint Chef. Elle a été reconstruite en 1891 et conserve des vitraux de cette époque. Elle conserve aussi :

-       une statue du 18ème siècle,

-       une Vierge du 18ème siècle,

-       une dalle funéraire de 1772,

-       un tableau de Saint Hilaire du 17ème siècle,

(Inventaire Général).

 

La ferme dite du Temple au mas du même nom passe pour être une ancienne commanderie de templiers. Elle conserve des vestiges architecturaux du 14ème siècle.

 

Chapelle Notre Dame de la Salette du 19ème siècle.

 

VILLEMOIRIEU

 

Ancienne église Saint Etienne de Beptenoud : d’origine romane, elle est mentionnée dès 1772 comme dépendance de l’abbaye de Saint Chef. Elle conserve des traces de peintures murales et une cloche de 1641.

 

Eglise Saint Jean Baptiste de Ville : elle est mentionnée dès 1772 dans le cartulaire de Saint Chef. Elle a été reconstruite en 1837 et 1890.

 

Commanderie de Montiracle : elle est connue dès le 12ème siècle. Elle devait être fort imposante avec un quadrilatère d’édifices protégés par des tours et des fossés. Il en subsiste de nombreux restes et, notamment, les deux gros bâtiments rectangulaires qui dominent l’entrée principale. L’un d’eux, le plus ancien et le mieux conservé élève à 20 mètres de hauteur son toit de lauzes. Durant cinq siècles se succédèrent templiers, chevaliers de Saint Jean de Jérusalem et chevaliers de Malte. Le portail est encore surmonté des armoiries de l’ordre de Saint Jean de Jérusalem.

 

Chapelle Saint Etienne.

 

Chapelle Saint Maurice de Moirieu : elle est citée dès 1172 comme dépendance de Saint Chef. Chapelle depuis 1837, elle conserve une inscription paléochrétienne (Inventaire Général), un fragment de peinture du 13ème siècle (Inventaire Général) et une cloche de 1641 (Inventaire Général).

 

Croix de Sainte Philomène de 1843.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       CALVET ROGNIAT : Crémieu ancien et moderne, 1848

-       A. de RAVENAT : à travers le Dauphiné, 1861

-       DELACHENAL : histoire de Crémieu, 1869

-       F. CROZET : description des cantons de l’Isère, 1869

-       M. C. GUIGUE : les voies antiques du lyonnais déterminés par les hôpitaux du moyen âge, 1877

-       P. GENESTE : monographie de Vignieu, 1912  

-       U. CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 408 et n° 644

-       A. CHAGNY : sites et monuments de la région de Crémieu, 1929

-       J. B. LANFREY : chez nous, 1930

-       M. MUET : la chartreuse de Salettes, Evocations, 1946

-       E. DONCIEUX : Sainte Marie de Tortas Evocations, 1948

-       L. CHAMPIER : remarques sur la structure de quelques villages de l’Ile Crémieu, Evocations, 1948

-       E. DONCIEUX : une inscription du 15ème siècle dans l’église de Saint Hilaire de Brens, Evocations, 1952

-       E. DONCIEUX : la commanderie de Montiracle,1955

-       G. de CHRISTEN : Inventaire Général des monuments et richesses artistiques de France, Crémieu, 1971

-       E. DONCIEUX : le château de Montplaisant, Evocations, 1973

-       C. TALON : histoire de la vie rurale en Bas Dauphiné, 1981

-       P. LASSERRE et Y. BARBIER : Dizimieu un village du bas Dauphiné, 1981

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988

-       M. CHALABI : les églises de Saint Baudille de la Tour, Evocations, 1988

-       Inventaire Général du canton de Crémieu, 1998

-       La Pierre et l’Ecrit, 1992-1993, pages 27 à 29

 

 

CANTON DU GRAND LEMPS

 

APPRIEU

 

Ancienne église Saint Pierre : une charte de Saint André le Bas de 995 mentionne une église dédiée à Saint Pierre a « Apiaco ». Il n’en subsiste que le lieudit « l’église » sur la colline.

 

Eglise Saint Pierre : édifiée au 17ème siècle à 500 mètres de l’ancienne église.

 

Chapelle Saint Michel de Bonpertuis : elle dépendait des Antonins de Bourgoin.

 

Chapelle Saint Michel du Rivier : édifiée en 1880.

 

BELMONT

 

Eglise Notre Dame : élevée à l’époque moderne en remplacement d’une plus ancienne vouée à la Sainte Vierge qui dépendait du prieuré du Mottier.

 

BEVENAIS

 

Eglise Saint Marcellin : à l’exception de son portail roman, reste de l’église primitive, l’édifice a été rebâti au 19ème siècle par les habitants de la commune. Elle conserve une cloche de 1645.

 

Chapelle Notre Dame de la Salette : édifiée en 1855.

 

Passage du chemin de Saint Jacques de Compostelle, section de Genève au Puy, aujourd’hui GR 65.

 

BIOL

 

Chapelle Saint Paul : elle est citée au 16ème siècle. C’était la chapelle castrale de la maison forte de Mure.

 

Chapelle Saint Romain du 18ème siècle.

 

Chapelle Saint Christophe du 18ème siècle.

 

Eglise Saint Jean Baptiste du Bas Biol du 19ème siècle.

 

Eglise de l’Immaculée Conception du Haut Biol du 19ème siècle. Elle conserve une cloche de 1789.

 

BIZONNES

 

Eglise Saint Ferréol : l’église primitive dépendait du prieuré du Mottier. Elle a été reconstruite au 19ème siècle. Elle conserve une cloche de 1702.

 

BURCIN

 

Chapelle Notre Dame de la Milin : son origine est obscure. Le plus ancien texte qui la mentionne date de 1111. Elle dépendait alors du prieuré d’Oyeu. Son nom rappelle l’époque où l’année commençait le 25 mars, jour de le l’Incarnation. La fête de la Vierge du mois de septembre, tombait alors juste au milieu de l’année. Pour ce motif, on appelait cette fête la « Mi An » d’où l’on fit, par déformation phonétique, la « Milin ».

Durant une partie du moyen âge, de nombreux pèlerins se rendaient chaque année le 8 septembre à la chapelle.

 

Commanderie : une ferme ancienne rappelle l’emplacement de la commanderie citée du 12ème au 17ème siècles. L’édifice conserve des salles voûtées et des plafonds à la française.  

 

Eglise Saint Martin : édifiée au 19ème siècle en remplacement d’une plus ancienne au même vocable qui dépendait du prieuré d’Oyeu.

 

Derrière la chapelle, calvaire moderne.

 

Croix de Haute Blaune sur la limite communale avec Oyeu.

 

Croix dite du « Moine Mort », à un carrefour de chemins dont l’un conduit à la chartreuse de la Sylve Bénite.

 

CHABONS

 

Prieuré Sainte Catherine : prieuré bénédictin fondé au 12ème siècle au lieudit « Maison Rouge » en dessous de l’église actuelle, qui était rattaché au chapitre de Vienne.

 

Eglise Saint Didier et Sainte Catherine : édifiée au 19ème siècle en remplacement d’une église primitive qui dépendait de Saint Maurice de Vienne. Ses dimensions sont imposantes. Elle possède une cloche de 1731.

 

Croix de Saint Sixte.

 

Croix de la Passion de 1938, réplique d’une croix ancienne.

 

COLOMBE

 

Eglise Saint Blaise : elle est citée dès le 12ème siècle. Il en subsiste le clocher à coté du cimetière, restauré au 15ème siècle puis vers 1770. L’édifice actuel date du 19ème siècle et conserve une cloche de 1765.

 

Croix des Futeaux, antérieure à 1750.

 

EYDOCHE

 

Eglise Saint Clair : édifiée au 19ème siècle en remplacement d’une plus ancienne qui dépendait du prieuré du Mottier.

 

FLACHERES

 

Prieuré : il est mentionné en 1314 comme dépendance de l’abbaye de Saint Ruf.

 

Eglise Saint André : édifiée au 19ème siècle. Elle possède une cloche de 1734.

 

LE GRAND LEMPS

 

Chapelle Notre Dame des Grâces et Saint Paul : élevée au 14ème siècle. Son clocher est aujourd’hui appelé « le Beffroi ».

 

Ancienne église Saint Jean : elle fut édifiée au 15ème siècle « chemin de la Montagne ». Dès le début du 17ème siècle, elle était ruinée. Son emplacement est aujourd’hui marqué par une croix de mission.

 

Maladrerie : elle est citée en 1677 mais son origine devait être beaucoup plus ancienne. Il en subsiste une ferme au lieudit « la Maladière ».

 

Eglise Saint Jean Baptiste : élevée en 1723 en remplacement de l’ancienne église. Son clocher, bâti en tuf et en briques, présente sur chacune de ses faces, au second étage, deux fenêtres géminées à large plein cintre à briques rouges séparées par une colonne avec chapiteau de style roman. Elle conserve des tableaux du 17ème siècle.

 

Devant l’église croix de jubilé de 1857.

 

Passage du chemin de Saint Jacques de Compostelle, section de Genève au Puy, aujourd’hui GR 65.

 

LONGECHENAL

 

Eglise Saint Pierre : édifiée au 19ème siècle en remplacement d’un édifice plus ancien qui dépendait du prieuré du Mottier. Elle conserve une cloche de 1760 qui proviendrait de Bevenais.

 

SAINT DIDIER DE BIZONNES

 

Eglise Saint Pierre de Lepiae : elle est citée au 12ème siècle comme dépendance de l’abbaye de Saint Chef.

 

Eglise Saint Didier : édifiée au 19ème siècle. Elle conserve une cloche de 1608 provenant de Biol d’où elle fut enlevée à la révolution, ainsi qu’un tableau de 1843 dit « le Christ aux Outrages » (monument historique au titre des objets mobiliers, 1988) et deux reliefs en plâtre de 1777 représentant la supplique à Théodose et le baptême de Clovis (monument historique au titre des objets mobiliers, 1988).

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       F. GAUDUEL : Bizonnes, 1896

-       J. B. LANFREY : chez nous, 1930

-       P. MEJEAN : le Bas Dauphiné, étude géographique, économique et humaine, 1949

-       P. BISCH : monographie de la plaine de Bièvre, BSDEA, 1961

-       L. MERMET : l’église de Saint Jean de Lemps, 1963

-       G. BOURDAT : le Grand Lemps, monographie, 1970

-       Chabons, une riche histoire, l’Essor de l’Isère n° 1697, 1979

-       Abbé LAGIER : les anciens mandements de Virieu, Chabons, le Passage et Montrevel, 1981

-       G. LAURENCIN : histoire de Champier, 1981

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988

-       E. TASSET : châteaux forts de l’Isère, 2005    

-       L. CORTES : essai de monographie historique du Grand Lemps, monographie sd non publiée

-        L. CORTES : Colombe, manuscrit dactylographié, sd, ADI 2 J 773

 

 

CANTON DE MORESTEL

 

ARANDON

 

Une inscription paléochrétienne du 5ème siècle laisse à penser à un sanctuaire primitif qui aurait pu être situé au lieudit « Saint Martin » où l’on a découvert une nécropole du haut moyen âge.

 

Prieuré Sainte Croix : prieuré bénédictin, connu dès le 13ème siècle, qui dépendait de l’abbaye Saint Paul de Lyon. On sait qu’au moyen âge ce prieuré était une institution pour femmes.

 

Maladrerie : il n’en subsiste plus que le lieudit « la Maladière ».

 

Eglise Saint Martin et de la Sainte Croix : elle daterait du 18ème siècle.

 

Vierge du Mont Polon.

 

Oratoire de Concharbin.

 

LES AVENIERES

 

Prieuré de Saint Hubald : il est simplement connu par la tradition populaire. Le vocable même pose problème. Peut être s’agit-il de la déformation de Sanctus Theobaldus (Saint Thibaud), archevêque de Vienne, mort en l’an mille, dont le crâne avait été offert à l’abbaye de Saint Chef. Le prieuré aurait été fondé vers le 12ème siècle et aurait pu être une maison de retraite des Antonins. Une léproserie lui aurait été associée. L’inscription funéraire d’un prieur était, selon un témoignage ancien, enchâssée dans un mur de l’ancienne église de Buvin. Mutilée à la révolution, la pierre portant cette inscription a été réutilisée pour la construction du pont de Collonge. Enfin, il subsiste toujours au hameau de Charaville une croix dite de Saint Hubald. Au 19ème siècle, les habitants s’y rendaient en procession pour demander la pluie.

 

Ancienne église Saint Didier de Buvin : construite au 15ème siècle, elle a été remplacée au 19ème siècle par une chapelle. Celle-ci conserve une cloche de 1661 (classée monument historique au titre des objets mobiliers, 1963).

 

Eglise Saint Pierre de Ciers : édifice moderne sans grand style édifié de 1842 à 1849 en remplacement de l’ancienne église Saint Pierre. Elle possède une cloche de 1739.

 

LE BOUCHAGE

 

Eglise Saint Julien : édifiée vers 1843 en remplacement de l’ancienne église paroissiale qui était située au « Molard », autrefois chef lieu.

 

BOUVESSE QUIRIEU

 

Ancienne église de l’Assomption de la Vierge de Quirieu : sur les à pics du Rhône, église ruinée, contemporaine du château de Quirieu. Le plein cintre d’une porte donne sur un porche roman. Le clocher carré est voûté en berceau. L’église est éclairée par d’anciennes baies vitrées et elle conserve un pavage médiéval. Connue dès le 13ème siècle, elle dépendait du prieuré de Saint Alban. Elle fut détruite en partie par les protestants en 1562. Le service paroissial fut alors transféré à l’église Sainte Catherine.

 

Eglise Sainte Catherine : elle semble avoir été construite au début du 16ème siècle et modifiée au siècle suivant.

 

Prieuré Notre Dame : de l’ordre des Augustins, il dépendait de l’abbaye de Saint Ruf.

 

Maladrerie : elle est connue au 13ème siècle. Il n’en subsiste que le lieudit « la Maladière ».

 

Eglise Notre Dame de Quirieu : elle conserve une cloche de 1598 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963).

 

Eglise Sint Christophe de Bouvesse : édifice moderne avec une cloche de 1712.

 

BRANGUES

 

Eglise d’Ameysin : elle est citée en 1172 comme dépendance de l’abbaye de Saint Chef.

 

Prieuré de Tours : Tours, aujourd’hui simple hameau, était vers le 13ème siècle un bourg important. Les Dames de Saint Pierre de Vienne y possédaient un prieuré dont un bâtiment existe encore.

 

Eglise Saint Pierre ou Saint Michel : édifiée en 1847 en remplacement d’une plus ancienne.

 

Chapelle du Sauget.

 

Calvaire du Tremolay.

 

CHARRETTE

 

Chapelle de la Craz : elle est d’origine ancienne.

 

Chapelle castrale d’Ecotier.

 

Eglise : du 19ème siècle. Elle possède une cloche de 1715.

 

COURTENAY

 

Commanderie de Tirieu : commanderie templière qui passa ensuite aux chevaliers de Saint Jean de Jérusalem puis à l’ordre de Malte. Un rapport de visite de 1754 la montre en bon état. Le logis du commandeur est aujourd’hui restauré et conserve quelques croix palées.

 

Chapelle de Boulieu : elle est citée dès le 12ème siècle et subsiste encore partiellement.

 

Chapelle Saint Roch : en partie effondrée, elle conserve un bel arc qui repose sur d’énormes blocs de pierres. La construction de l’édifice parait remonter au 16ème siècle.

 

Eglise Saint Martin et Saint Pierre et Saint Paul : elle parait être en partie du 17ème siècle à en juger par l’architecture des portes et du clocher. Elle semble avoir remplacé une église médiévale vouée à Saint Pierre et Saint Paul.

 

CREYS MEPIEU (anciennes communes de Creys et Pusignieu et de Mépieu)

 

Abbaye de Saint Alban : ce monastère, improprement qualifié d’abbaye, était un prieuré bénédictin qui dépendait primitivement de l’abbaye de Saint André de Vienne avant d’être rattaché en 1247 à l’abbaye de Saint Chef.

 

Chapelle Sainte Catherine de Malville : elle remonte au 15ème siècle et aurait été édifiée par un cardinal en action de grâces d’avoir échappé à un naufrage sur le Rhône.

 

Chapelle Sainte Anne.

 

Eglise Saint Maurice : édifiée au 19ème siècle en remplacement d’une église mentionnée dès le 10ème siècle. Elle conserve une cloche de 1631.

 

Eglise Saint Pierre ès Liens de Mépieu : elle a été reconstruite en 1860 dans le style néo gothique sur l’emplacement d’une église primitive citée dès le 13ème siècle comme dépendance du prieuré de Vaulx en Velin. L’abside de cette ancienne église pourrait subsister dans la construction moderne, de même que deux fenêtres paraissant dater du 15ème siècle.

 

La chapelle du château de Mérieu conserve :

 

-       un tableau de la Sainte Famille du 16ème siècle,

-       un autel du 17ème siècle,

-       un retable du 17ème siècle,

(monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1988).

 

MONTALIEU VERCIEU

 

Chapelle médiévale de Corniolay.

 

Oratoire de la Vierge élevé au 18ème siècle à la suite d’une épidémie de peste.

 

Eglise Notre Dame du 19ème siècle.

 

MORESTEL

 

Ancienne église Saint Symphorien : selon le chanoine Auvergne elle aurait été fondée par Saint Theudère vers 570. La première communauté aurait été composée de moines venus de Vézeronce, ce qui expliquerait le patronage exercé par ce couvent sur l’église de Morestel jusqu’au 13ème siècle. Ensuite cette église devint celle d’un prieuré bénédictin qui dépendait de l’abbaye Saint Pierre de Lyon.

Elle subsista comme église paroissiale jusqu’à la révolution. Déjà en ruines en 1665, elle a fini par disparaître en 1865.

 

Chapelle castrale Saint Pierre : elle est citée au 13ème siècle.

 

Maladrerie citée en 1330. Il n’en subsiste que le lieudit « la Maladière ».

 

Ancien hôpital : il fut fondé en 1440 par Gabriel de Roussillon. Cet hôpital ainsi que sa chapelle était situé hors des remparts, du coté de la porte Murine. En 1613 il était déjà en ruines.

 

Ancien couvent et église Saint Michel : sa fondation semble remonter au début du 15ème siècle. Toutefois, l’église actuelle, originellement chapelle du couvent, ne date que de la fin du 15ème et du début du 16ème siècles. Elle est de style gothique à l’exception de la tour moderne qui sert de clocher (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1972).

Elle possède une chapelle de la Vierge qui conserve une inscription de fondation de messe de 1518 et une cloche de 1628 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963).

 

Chapelle Saint Georges d’origine ancienne.

 

PASSINS

 

Ancienne église Saint André de Chassins : elle est citée dans le cartulaire de Bonnevaux au 12ème siècle. Elle dépendait au 15ème siècle du prieuré de Vézeronce sous le vocable de Saint Brice. L’abside de cette ancienne église avec une fenêtre romane subsiste toujours dans un bâtiment de ferme.

 

Eglise Saint André du 19ème siècle.

 

PORCIEU AMBLAGNIEU

 

Eglise Saint Laurent et Saint André d’Amblagnieu : de la construction romane primitive subsiste le clocher trapu du 12ème siècle s’élevant sur la croisée du transept et dominant les maisons voisines de sa hauteur. Elle conserve par ailleurs une fenêtre gothique flamboyante et des chapiteaux renaissance avec des fresques représentant Sainte Catherine et Sainte Apolline.

 

Prieuré d’Amblagnieu : il dépendait de l’abbaye d’Ambournay en Bugey.

 

Eglise de Porcieu : édifice moderne qui possède une cloche de 1526 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963.

 

SAINT SORLIN DE MORESTEL

 

Eglise Saint Sébastien : un premier édifice est cité en 1172 comme dépendance de l’abbaye de Saint Chef. L’église actuelle date de 1703. Elle a été restaurée en 1958. Elle conserve une statue de la Vierge en bois sculpté et une cloche de 1584 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963).

 

SAINT VICTOR DE MORESTEL

 

Eglise Saint Victor du 19ème siècle avec une cloche de 1787.

 

SERMERIEU

 

Ancienne chapelle Saint Martin à l’ouest du village.

 

Eglise Saint Martin : édifiée au 19ème siècle. Elle conserverait une cloche du 15ème siècle.

 

VEYRINS THUELLIN

 

Selon le chanoine LANFREY, Veyrins aurait possédé dès 655 une église vouée à Saint Jean Baptiste.

 

Prieuré disparu qui dépendait de Saint Pierre de Lyon. Il n’en subsiste que le lieudit « le Moine ».

 

Eglise Saint Jean Baptiste de Veyrins du 19ème siècle.

 

Eglise Saint Jean ou Notre Dame de Thuellin du 19ème siècle avec une cloche de 1702.

 

VEZERONCE CURTIN

 

Monastère mérovingien connu par une épitaphe du début du 7ème siècle découverte à Briord au début du 19ème siècle. Ce sont les moines de ce monastère qui auraient fondé peu après l’ancienne église Saint Symphorien de Morestel.

 

Ancienne église Saint Martin : elle est citée au 10ème siècle. Il n’en subsiste que le lieudit « Mas de Saint Martin ».

 

Prieuré Saint Jean : prieuré bénédictin remontant au 12ème siècle qui fut uni en 1247 à l’abbaye de Saint Chef.

 

Ancienne chapelle Notre Dame de la Milin de Curtin : son origine traditionnelle remonterait au vœu d’un chevalier croisé. Elle fut détruite au 15ème siècle.

 

Eglise Saint Laurent de Vézeronce du 19ème siècle.

 

Eglise Saint Jean de Curtin du 19ème siècle.

 

Chapelle Saint Laurent.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       F. CROZET : description topographique, historique et statistique des cantons formant le département de l’Isère et des communes qui en dépendent, canton de Morestel, 1869

-       Curé POIX : la semaine religieuse de Grenoble, 1872  

-       A. AUVERGNE : histoire de Morestel, 1901

-       P. SAINT OLIVE : la montagne aux châteaux morts, Saint Alban et Malville, BSDEA, 1913

-       U. CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 371

-       A. CHAGNY : sites et monuments de la région de Crémieu, 1929

-       J. B. LANFREY : chez nous, 1930

-       Anonyme : Brangues, 1945

-       C. BOUVIER : histoire de Sermerieu, Evocations, 1950

-        MERLOZ : l’église de Brangues et son prebytère, Evocations, 1959 

-       R. GOMOT : à Courtenay, la chapelle Saint Roch, Evocations, 1965

-       N. MILLION : les Avenières et sa région à travers les âges, 1973  

-       C. CHEYLAN : Morestel, l’ancien couvent des Augustins, Evocations, 1974

-       Anonyme : les Avenières, 1976

-       M. RAQUIN : le site de Brangues, 1979  

-       Anonyme : les Avenières et sa région, 1980

-       Vézeronce Curtin : bulletin municipal n° 4, 1981  

-       Archéologie chez vous, canton de Morestel, 1983

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988

-       La Pierre et l’Ecrit, 1992 – 1993  

 

 

 

CANTON DE PONT DE BEAUVOISIN

 

LES ABRETS

 

Paroisse créée en 1567 par suite du démembrement de la Pallud (voir SAINT ANDRE LE GAZ).

 

Commanderie attestée dès 1375.

 

Eglise Saint Jean : édifiée en 1840 en remplacement de l’ancienne église connue dès le 12ème siècle. Elle conserve un bénitier en pierre de taille, dit des Templiers, portant la date de 1124 provenant de l’église primitive et récupéré dans une décharge.

Elle possède également un calice et un patène du 17ème siècle (monument historique au titre des objets mobiliers, 1992).

 

Passage du chemin de Saint Jacques de Compostelle, segment Genève – le Puy, aujourd’hui GR 65.

 

AOSTE

 

Plusieurs inscriptions paléochrétiennes laissent présumer l’existence d’un lieu de culte remontant au moins au 6ème siècle. Celui-ci pouvait être l’ancienne église Saint Pierre, plusieurs fois reconstruite avant d’être détruite en 1844, qui était située au lieudit « la Maria », à coté du cimetière actuel.

 

Eglise Saint Didier : au hameau du même nom, église de style roman simple et pur. D’extérieur très sobre, le corps principal est rehaussé par le clocher et sa coupole montés sur le « carré » typiquement roman. Ce clocher offre d’ailleurs une similitude frappante avec celui de Saint Laurent de Grenoble. Derrière l’autel moderne, on a découvert lors de restaurations un autel primitif constitué par une dalle énorme de la voie romaine. L’église renferme également un bénitier qui repose sur un fût de colonne d’époque romaine, des traces de peintures murales des 12ème et 13ème siècles et de la renaissance et des fonts baptismaux anciens.

Elle possède de nombreuses œuvres d’art :

 

-       une croix de procession du 16ème siècle,

(monument historique au titre des objets mobiliers, 1974),

-       un bras reliquaire du 15ème siècle,

-       un crucifix en bois du 16ème siècle,

-       deux paires de chandeliers en laiton du 17ème siècle,

-       six chandeliers en laiton du 17ème siècle,

-       un retable en bois doré du 18ème siècle,

-       le maître autel en bois sculpté et doré avec trois statues polychromes du 18ème siècle,

-       une paire de chandeliers en bois doré du 18ème siècle,

-       une croix pédiculée avec un Christ en bois sculpté polychrome,

-       une lampe de sanctuaire en cuivre repoussé,

(inventaire supplémentaire des monuments historiques au titre des objets mobiliers),

-       un encensoir du début du 18ème siècle

(monument historique au titre des objets mobiliers, 1992).

 

Maladrerie : elle fut fondée vers 1402.

 

Eglise Saint Laurent ou saint Clair : construite en 1689 sur un édifice plus ancien, lui-même bâti sur l’emplacement de l’un des temples romains d’Augustum. Elle a été reconstruite en 1891. Au bas du maître autel, inscription de 1717 : « tombeau des pasteurs d’Aoste ».

 

Passage du chemin de Saint Jacques de Compostelle, segment Genève – le Puy, aujourd’hui GR 65.

 

LA BATIE MONTGASCON

 

Ancienne église Saint Symphorien : elle est citée dès 1129. Elle fut démolie en 1884.

 

Ancienne église Saint Martin d’Avolin : elle est mentionnée entre 1142 et le 15ème siècle. Au 14ème siècle est elle citée sous le nom de « parrochia de Avollius » puis « Sancti Martini de Avollino » au 15ème siècle. Elle fut incorporée à l’église Saint Symphorien vers 1525.

 

Chapelle Saint Maxime, disparue.

 

Eglise Saint Symphorien : édifiée en 1824 en remplacement de l’ancienne église du même vocable. Elle conserve une cloche de 1634.

 

CHIMILIN

 

Eglise Saint Laurent : une première église est attestée dès 1095 comme dépendance de Saint André le Bas de Vienne. L’édifice actuel a été édifié au début du 18ème siècle. Il possède une cloche de 1657.

 

CORBELIN

 

Une église est mentionnée en 960.

 

Prieuré Notre Dame : il fut fondé en 1119 par Ponce, évêque de Belley. Il dépendait du prieuré d’Ordenas dans l’Ain, relevant lui-même de l’abbaye Saint Ruf de Valence. Quand l’ordre de Saint Ruf fut supprimé en 1793, ses biens furent unis à ceux du séminaire de Belley.

Les bâtiments prieuraux subsistent toujours à côté de l’église. Ils furent restaurés en 1695 par Gratet de Dolomieu parce que, indique une inscription « ils sont à peu près ruinés depuis plusieurs siècles ».

Dans le mur extérieur est conservée une inscription obituaire en marbre de 1266 : « le jour des calendes d’octobre mourut le sieur Humbert Latard chevalier qui nous donna un setier de froment de deux sous et une poule chaque année. + le jour des calendes de novembre mourut son fils qui nous donna deux setiers de froment de cens l’an du seigneur 1266 » (monument historique au titre des objets mobiliers, 1975).

 

Couvent des Tournelles.

 

Chapelle Notre Dame des Sept Douleurs.

 

Eglise Notre Dame : reconstruite en 1815 à l’emplacement de l’ancienne église prieurale et paroissiale.

 

FITILIEU

 

Eglise Saint Pierre : édifiée au 19ème siècle.

 

Croix en fer forgé du 19ème siècle à gauche du porche de l’église.  

 

GRANIEU

 

Eglise Saint Blaise : édifiée au 19ème siècle. Elle conserve d’un édifice antérieur une cloche de 1608 et deux statues en bois peint des 17ème et 18ème siècles représentant la Vierge à l’Enfant et Saint Blaise.

 

Croix de la Passion.

 

PONT DE BEAUVOISIN

 

Prieuré Sainte Marie et Saint Clément : prieuré bénédictin connu dès le 12ème siècle qui fut ensuite réuni à l’abbaye de Saint André le Bas de Vienne.

 

Eglise Saint Clément : c’est l’ancienne église prieurale et paroissiale, citée dès 1060. En 1142 elle relevait du diocèse de Belley.  Elle renferme une chapelle du 12ème siècle, dite chapelle Sainte Marie, avec un vitrail du 16ème siècle. Le reste de l’édifice, reconstruit en 1523 et 1760, est de style classique jésuite et présente une similitude certaine avec l’église Saint Louis de Grenoble. Le clocher fut offert par libéralité de Napoléon lors de son passage dans la localité.

 

Chapelle castrale Saint Laurent : elle est mentionnée en 1120.

 

Maladrerie Sainte Marie Madeleine : elle est citée en 1216 et en 1288. Sa chapelle existait encore au 15ème siècle. Il n’en subsiste plus que le lieudit « la Maladière ».

 

Confrérie du Saint Esprit : elle est attestée dès la fin du 14ème siècle.

 

Hôpital : il fut créé en 1428 à coté de l’église.

 

Monastère du Saint Rosaire : fondé en 1830.

 

PRESSINS

 

Ancienne église Saint André : d’origine indéterminée, elle est mentionnée jusqu’en 1378 : « ecclesia Monte Sanctis André ». Elle était située au lieudit « Saint André ».

 

Chapelle Sainte Marie : elle est citée dès le début du 12ème siècle au lieudit « la Ramelière ».

 

Ancien couvent des Bénédictines : c’est ce monastère qui aurait été transféré en 1341 à Saint Geoire en Valdaine.

 

Eglise Saint Eusèbe : elle est attestée en 1083 comme dépendance de l’abbaye de Saint André le Bas de Vienne. En 1142 le pape Innocent 2 la transféra à l’évêché de Belley. L’église actuelle a été édifiée au 19ème siècle.

 

ROMAGNIEU

 

Ancienne église paroissiale Saint Christophe : elle est citée dès 1142 comme dépendance du diocèse de Belley.

 

Ancienne église paroissiale Saint Hilaire d’Avaux : elle est également citée dès 1142. Elle devint simple chapelle à la révolution. Elle conserve :

 

-       une statue polychrome de la vierge à l’Enfant du début du 16ème siècle,

-       une statue de saint Hilaire en bois polychrome du début du 16ème siècle,

-       un siège de célébrant en bois du 17ème siècle,

-       un chemin de croix sur gravures du milieu du 18ème siècle,

(monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1970).

 

Eglise Saint Christophe : construite au 19ème siècle.

 

Devant l’église, croix de jubilé en fonte de 1847.

 

Passage du chemin de saint Jacques de Compostelle, segment de Genève au Puy, aujourd’hui GR 65.

 

SAINT ALBIN DE VAULSERRE

 

Maladrerie de Crollard ou Crolaz : sa fondation est antérieure à 1302, date à laquelle elle fut incorporée à l’église royale de Saint Geoire en Valdaine. Au 18ème siècle, sa chapelle, dédiée à Saint Michel, était encore nommée « chapelle des Lépreux ».

 

Eglise Saint Albin ou Saint Martin : une première église est attestée au 12ème siècle. Elle a été reconstruite en 1754 puis en 1840 dans le style classique avec un clocher néo roman de 1864 sauf la chapelle Saint Jean Baptiste du début du 16ème siècle. Elle conserve un tableau du 16ème siècle et une cloche de 1764.

 

Croix des Adieux : monument en pierre grise du 17ème siècle sur une base cubique terminée par une croix en fer.

 

Au cimetière, croix en fer du 17ème siècle.

 

Hospice fondé en 1807.

 

Eglise Saint Georges de Vaulserre.

 

SAINT ANDRE LE GAZ

 

Ancienne paroisse de la Palud : elle est citée dès le 11ème siècle : « ecclesia de Palude ». Elle fut supprimée en 1567, date de son rattachement aux Abrets.

 

Prieuré Saint Nicolas de Vado : prieuré bénédictin qui dépendait de l’abbaye de Saint Chef.

 

Chapelle Saint André : elle est attestée en 1142 : « capella S. Andrea ».  

 

Eglise Saint André : édifiée au 19ème siècle. Elle conserve une cloche de 1546.  

 

SAINT JEAN D’AVELANNE

 

Ancienne église Saint Jean : elle est citée en 1142. Elle était située au hameau de Saint Jean et dépendait du diocèse de Belley.

 

Croix en pierre de 1689 au bord de la route de Pont de Beauvoisin, à proximité de la maison de Bourges.

 

Eglise Saint Jean Baptiste : elle a été construite en 1891 au centre de la commune en remplacement de l’église primitive.

 

SAINT MARTIN DE VAULSERRE

 

Eglise Saint Martin : elle est attestée dès le 12ème siècle. Elle a été reconstruite au 19ème siècle et conserve une cloche du 18ème siècle.

 

Croix médiévale en pierre.

 

Statue monumentale du Sacré Cœur érigée à la fin du 19ème siècle.

 

Eglise Saint Georges de Vaulserre.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       l’Album du Dauphiné, 1835 – 1839

-       F. CROZET : description des cantons de l’Isère, 1869

-       J. MARIGNY : notice sur Pont de Beauvoisin, 1885  

-       A. CHARVET : les pays du Guiers, 1894

-       Abbé H. PERRIN : histoire de Pont de Beauvoisin, 1897

-       U. CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 322

-       J. B. LANFREY : chez nous, 1930

-       J. CHETAIL : reconstruction de l’église de Chimilin au 18ème siècle, Evocations 1967

-       L. et M. SAGE : un village du Bas Dauphiné, Saint Jean d’Avelanne, 1976 

-       G. et L. TRENARD : histoire du diocèse de Belley, 1978

-       A. VERNET : un village dans le bas Dauphiné, Granieu, 1985  

-       histoire des communes de l’Isère, 1988

-       Archéologie chez vous, n° 8, 1990

 

 

CANTON DE SAINT GEOIRE EN VALDAINE

 

LA BATIE DIVISIN

 

Commanderie : fondée par les templiers, elle passa aux chevaliers Saint Jean de Jérusalem en 1312.

 

Prieuré bénédictin de la Serra : il relevait de l’abbaye de Hautecombe.

 

Ancienne église paroissiale Saint Pierre de Recoin citée en 1250.

 

Ancienne église Notre Dame ou Saint Jean Baptiste de Peyrin : il n’en subsiste que le lieudit « la chapelle ».

 

Eglise Saint Pierre de 1892.

 

CHARANCIEU

 

Eglise des saints Gervais et Protais : sa dédicace laisse supposer une haute origine. Elle a été reconstruite en 1862.

 

 

MASSIEU

 

La paroisse de Macciaco est citée dès le 8ème siècle.

 

Eglise Saint Pierre : édifiée en 1819 en remplacement d’une église primitive. Elle conserve une cloche de 1776.

 

MERLAS

 

L’actuelle crypte située sous l’église paroissiale reconstruite au 19ème siècle appartient à un édifice religieux primitif, non étudié et non fouillé à ce jour, ce qui en rend la datation très aléatoire. Cette crypte se compose de trois alvéoles de 1,50 m de hauteur, avec des arcs grossiers. Elle a livré des inscriptions funéraires paléochrétiennes dont deux sont conservées dans la seconde alvéole (infra). La présence de ces inscriptions, le vocable à Saint Sixte, qui est celui d’édifices chrétiens des premiers temps (Cf. à Grenoble, le complexe funéraire de Saint Sixte dont l’origine mérovingienne est dûment établie par l’archéologie), l’antériorité gallo romaine du site, ont longtemps plaidé pour voir dans les frustres vestiges conservés les restes d’un petit établissement du haut moyen âge : chapelle privée construite par de riches propriétaires Burgondes à proximité ou dans l’emprise d’une villa ou encore petit monastère, ce qui serait toutefois exceptionnel dans une région ou, hors des villes, ils ne sont guère fréquents à cette époque.

On y verrait plutôt actuellement une chapelle d’époque romane, pour autant que la partie subsistante suffise à la restitution exacte du plan pouvant représenter la forme du chevet de l’église qui lui était immédiatement superposée : abside principale cantonnée de deux absidioles greffées sur les bras d’un transept. Mais l’édifice a pu aussi être modifié à l’époque romane et seule une fouille méthodique permettrait d’obtenir son origine exacte.

Des trois inscriptions paléochrétiennes provenant de cette crypte, ou de l’environnement immédiat ; deux sont conservées in situ.

 

Les anciennes paroisses de Saint Sixte et de Saint Ferréol rappellent la situation des édifices mérovingiens observés à Grenoble. L’église Saint Ferréol est encore attestée au 15ème siècle.

 

Commanderie de Berret : elle est mentionnée au 15ème siècle.

 

Maladrerie : sa localisation est proposée au lieudit « la Chenas ».

 

Croix de Nouvelières de 1675.

 

Eglise Saint Ferréol de Merlas de 1850.

 

Eglise Notre Dame de la Chapelle de Merlas de 1850. Elle conserve une cloche du 16ème siècle.

 

Eglise Saint Sixte : reconstruite à la fin du 19ème siècle. Elle conserve une cloche du 16ème siècle.

 

MONTFERRAT

 

Ancienne église Saint Didier : elle est citée dès le 12ème siècle. Elle était située à l’emplacement actuel du presbytère. Elle possédait trois chapelles vouées à Notre Dame de Pitié, à Sainte Catherine et Saint Claude.

 

Chapelle oratoire de la Marinière : elle est citée en 1172.

 

Commanderie du Bessay : elle est mentionnée au 15ème siècle.

 

Eglise Saint Didier dite aussi Notre Dame deVouisse : édifice de 1868 avec une cloche de 1631.

 

PALADRU

 

Eglise Saint Michel : elle est citée dès 1157 comme dépendance de l’archevêché de Vienne. Elle a subi d’importantes réparations en 1836, 1858 et 1892. Elle est aujourd’hui sous le vocable de Saint Michel et Saint Pierre et conserve une cloche du 18ème siècle.

 

Prieuré : de l’ordre des Augustins, il est cité en 1206 comme dépendance de l’abbaye de Saint Ruf.

 

Chapelle castrale de Château Vieux : elle est de haute origine.

 

Chapelle Notre Dame des Trois Croix : elle fut fondée en 1523 par une héritière des Clermont sous le nom de Notre Dame du Château. Elle a ensuite échangé son nom contre celui de Notre Dame du Mont Calvaire ou du Calvaire en attendant de s’appeler définitivement Notre Dame des Trois Croix. Elle est restée inachevée semble t-il à en juger par les pierres d’attente qui terminent le mur de sa façade à gauche de l’autel. Les trois croix en fer ont été érigées au début du 20ème siècle en remplacement de croix primitives en bois.

 

Eglise Saint Pierre de Recoin : elle a été construite en 1891 sur l’emplacement de l’ancienne église paroissiale de Recoin.

 

SAINT BUEIL

 

Eglise Saint Baudille : elle est citée dès 1120. Elle a été reconstruite en 1842 et 1877 et conserve une cloche de 1668.

 

SAINT GEOIRE EN VALDAINE

 

Eglise Saint Georges : la première église de Saint Geoire fut sans doute édifiéé au 11ème siècle par la famille de Clermont. De cette époque subsistent le plan du chœur, l’abside et la base du clocher ainsi que la porte latérale ouest.

Le rapport de classement de l’édifice indique : « … l’église actuelle date du 14ème siècle. Probablement reconstruite sur des vestiges plus anciens, elle se compose d’une nef centrale prolongée par le chœur et l’abside et deux bas cotés. La particularité qu’offre cet édifice est que les voûtes d’arêtes qui couvrent la nef principale reportent leur propre poids et les poussées qui en résultent sur trois points et d’appui sur le coté nord et quatre autres sur le coté sud. Particularité d’autant plus remarquable qu’aucun de ces piliers ne se trouve diamétralement opposé. La conséquence est donc d’avoir des voûtes d’arêtes sur des plans triangulaires à cotés inégaux. Les bas cotés, le chœur et l’abside sont également voûtés en arête. Toutes ces voûtes sont d’une élégance et d’une proportion des plus heureuses. Leurs retombées se font en certains endroits sur de charmants culs de lampes ; en d’autres endroits sur des colonnettes surmontées de curieux chapiteaux. La sculpture traitée avec pureté et délicatesse offre une grande variété de motifs : têtes, animaux fantastiques, feuillages… Les piliers sont peints en bandes noires ornées des armoiries des Clermont… 

L’église offre une façade très pure de style. Elle se compose d’une série d’arcs lesquels sont couronnés par un galbe fortement incliné et flanqué de part et d’autre d’un contrefort accusant à une hauteur une niche et terminé par une superposition de pinacles. Ces arcs déchargent un tympan comportant trois culs de lampe couronnés indiquant l’emplacement de trois statues aujourd’hui disparues. Au dessous, deux portes jumelles séparées par u n trumeau flanqué d’une niche complètent cet ensemble. Cet édifice a fait l’objet d’une restauration en 1875 ayant porté plus particulièrement sur le clocher, sur la réfection des contreforts extérieurs ainsi que sur l’agrandissement d’une travée… » (monument historique 1907).

 

L’église renfermait autrefois nombre de chapelle dont certaines fort anciennes :

 

-       la chapelle de Saint Pierre fondée en 1517,

-       la chapelle de Saint Blaise fondée par Antoine du Gonnet,

-       la chapelle de Sainte Catherine fondée par la famille de Longpra,  

-       la chapelle de Saint Clair fondée en 1427 par la famille de Paladru.

 

Ces diverses chapelles furent désaffectées vers le milieu du 18ème siècle.

 

L’intérieur de l’église est un véritable musée comportant :

 

-       une fresque du 14ème siècle représentant la crucifixion (monument historique au titre des monuments historiques, 1914),

-       une statue de la Vierge à l’Enfant en marbre blanc de la fin du 15ème siècle logée dans un pilier gothique de la table de communion (monument historique au titre des objets mobiliers, 1909),

-       les stalles du chœur en noyer massif de la fin du 15ème siècle dont la provenance est incertaine ; à l’évidence, elles n’ont pas été faites pour l’église. Elles pourraient provenir de l’ancienne abbaye des bénédictines, de l’abbaye de la Sylve Bénite ou encore du château de Clermont (monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1907),

-       le siège abbatial, œuvre remarquable du 15ème siècle comportant une ornementation de médaillons représentant des portraits d’un réalisme saisissant (monument historique au titre des objets mobiliers, 1907),

-       une fresque du 15ème siècle, dégagée en 1962 dans la première travée du chœur,

-       des peintures murales du 16ème siècle (monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1914),

-       des litres seigneuriales de la famille de Clermont sur certains piliers (monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1914),

-       une Vierge en marbre blanc du 16ème siècle (monument historique au titre des objets mobiliers, 1909, volée en 1994),

-       une table de communion en bois massif du 16ème siècle,

-       une piéta en albâtre polychrome de la renaissance (monument historique au titre des objets mobiliers, 1909),

-       une chaire à prêcher du 17ème siècle,  

-       un retable du 17ème siècle provenant d’une chapelle espagnole pillée en 1813 par le Maréchal Dode de la Brunerie,

-       le tombeau de Jacques de Clermont mort en 1682,

-       un confessionnal, copie du 17ème siècle (monument historique au titre des objets mobiliers, 1909),

-       des peintures murales du 17ème siècle dans la travée nord et du 18ème siècle dans la travée sud (monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1914),

-       le tombeau de l’archiprêtre Jean Duclair mort en 1732,

-       le tombeau de l’archiprêtre Claude Rage mort en 1717,

-       un autel avec tabernacle du 18ème siècle (monument historique au titre des objets mobiliers, 1975),

-       une peinture murale de la Cène de 1610 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1914),

-       la pierre tombale d’Angélique de Boffin (monument historique au titre des objets mobiliers, 1914),

-       un tableau de 1899 représentant Saint Antoine.

 

Ferme de la Rochette : c’était au 12ème siècle une possession des évêques de Vienne. La demeure aurait abrité primitivement le couvent des bénédictines.

 

Abbaye royale Saint André des bénédictines : elle fut fondée à Velanne au 12ème siècle par un membre de la famille de Clermont avant d’être transportée à Saint Geoire. Jusqu’aux guerres de religion, cette abbaye fut florissante puis elle déclina et fut jointe à l’abbaye Notre Dame des Colonnes de Vienne. Le bâtiment qui l’abrita, aujourd’hui hôtel de ville, parait être d’époque Louis XIII.

 

Chapelle castrale de Longpra : elle conserve divers objets d’art :

 

-       une cloche de 1634,

-       un calice en argent forgé et ciselé du 16ème siècle (actuellement en dépôt au trésor de la cathédrale de Grenoble),

-       deux tableaux représentant le départ et le retour de l’enfant prodigue du 18ème siècle,

-       un tableau de la Vierge et l’Enfant tenant une fleur de lys du 18ème siècle,

(monuments historiques au titre des objets mobiliers, 1975).

 

Château de Cabarot : ancien monastère d’ursulines construit vers 1560.

 

Croix de chemin de Longpra : elle comporte, scellé sur un socle, une clé de voûte du 16ème siècle avec monogramme IHS.

 

Croix de 1761 sur la place de l’église.

 

Devant le portail de façade ouest de l’église, croix du 18ème siècle.

 

Au château de Longpra, en remploi dans le mur du lavoir, fragments de chapiteaux du 12ème siècle.

 

Dans le mur des dépendances de la cure, panneau gothique du 15ème siècle.

 

SAINT SULPICE DES RIVOIRES

 

Maladrerie : son histoire n’est pas connue. Il n’en subsiste que le lieudit « la Maladière ».

 

Chapelle mentionnée en 1680.

 

Eglise Saint Sulpice de 1860.

 

VELANNE

 

Commanderie : au 12ème siècle, une commanderie de templiers est signalée, dite « Templerie Saint André ».

 

Abbaye bénédictine : elle fut fondée au 12ème siècle par un membre de la famille de Clermont avant d’être transférée peu après à Saint Geoire.

 

Eglise paroissiale Saint Etienne de Villana : elle est citée au 16ème siècle. L’église actuelle date de 1862 avec un clocher de 1877.

 

VOISSANT

 

Prieuré : ancien prieuré bénédictin cité en 1161 comme dépendance de l’abbaye de Saint Chef.

 

Eglise Notre Dame : elle est citée dès 1120 et conserve un bénitier roman de 1162 avec des sculptures représentant des fleurs de lys, une croix et un personnage. Le porche remonte à la fin du 12ème siècle ainsi qu’un chapiteau d’angle.

L’édifice semble voir été profondément modifié au 15ème siècle (création de chapelles gothiques) puis en 1874 et enfin en 1968. Elle conserve un bénitier roman.

 

Vers le château, à l’angle de deux chemins, croix en pierre de 1688.  

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       F. CROZET : description des cantons de l’Isère, 1870

-       Abbé A. CHAPELLE : notice historique sur Merlas près de Saint Geoire, Petite Revue Dauphinoise, 2ème année, 1887-1888, pages 95,  99, 101, 124 et ss, 136 et 137, et 4ème année 1889-1890, page 33

-       E. LE BLANT : nouveau recueil des inscriptions de la Gaule antérieures au 8ème siècle, 1892, n° 126, pages 145 et 146, n° 1148, page 148

-       U. CHEVALIER : Regeste dauphinois, 1913, n° 277, page 49, n° 364, page 64, n° 390, page 66

-       Chanoine J. B. LANFREY : chez nous, 1930, pages 294 et 346, 347

-       Abbé MILLION : le lac de Paladru, 1930

-       Abbé MILLION : Paladru, Montferrat, 1939

-       M. BOUFFE : l’inscription antique chrétienne sans date de Saint Sixte, Evocations, août 1953, pages 1130 et 1131

-       R. GIRARD : les inscriptions chrétiennes de Saint Sixte, Evocations novembre décembre 1964, pages 50 et ss

-       E. RABUT : l’église de Saint Geoire en Valdaine, congrès archéologique de France, 1972

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988

-       Archéologie chez vous n° 8, 1990

-       G. BARRUOL : Dauphiné roman, 1992

-       E. TASSET : l’Isère des châteaux forts, 1995

-       N. GIROUD : Saint Geoire en Valdaine, son histoire, sd  

-       P. HAMON : églises de l’Isère, sd

 

 

CANTON DE LA TOUR DU PIN

 

CESSIEU

 

Chapelle Saint Joseph : elle aurait été édifiée à l’époque des croisades à la suite d’un vœu.

 

Maladrerie : elle est citée au 14ème siècle avec jardins, vignes, chapelle et cimetière. Il en subsiste le lieudit « la Maladière ».

 

Couvent de la Madeleine : couvent d’Augustins dont la chapelle était dédiée à Sainte Madeleine.

 

Presbytère de 1741.

 

Chapelle Notre Dame de la Salette : elle a été édifiée en 1864 sur l’emplacement de l’ancien château du Châtelard.

 

Eglise Saint Martin : elle a été édifiée en 1869 par Berruyer. Elle conserve une cloche du 15ème siècle (monument historique au titre des objets mobiliers, 1911).

 

LA CHAPELLE DE LA TOUR

 

Chapelle Saint Martin : elle est citée en 1335. Le lieudit « Saint Martin » rappelle son souvenir.

 

Eglise de la Sainte Vierge : de 1878, composite avec une tour  clocher au sommet de laquelle se trouve à chaque face de la terrasse un table d’orientation. Elle possède une cloche de 1758.

 

DOLOMIEU

 

Dès la fin du 6ème siècle une église sous le vocable de Saint Pierre et un monastère de femmes sont connus.

 

Prieuré bénédictin : il dépendait de l’abbaye de Saint Pierre de Lyon. Il devint ensuite un prieuré de femmes. En 1656, le prieuré dépendait de l’abbaye Saint Pierre de Lyon.

 

Ancienne église de Curtinau : elle est citée en 1172 comme dépendance de l’abbaye de Saint Chef.

 

Chapelle du hameau de la Chapite.

 

Eglise Saint Pierre et Saint Paul ou Saint Didier de 1863.

 

FAVERGES DE LA TOUR

 

Prieuré : il dépendait de l’abbaye de Saint Ruf.

 

Maladrerie : elle est mentionnée en 1372. Il n’en subsiste que le lieudit «  Balatière ».

 

Croix de fer forgé des Trois Ternans du 18ème siècle avec fleur de lys.

 

Eglise Saint Barthélemy : l’église primitive dépendait de l’église de Vienne. Elle a été reconstruite au 19ème siècle et conserve une cloche de 1777.

 

MONTGNIEU

 

Eglise Saint Pierre : elle a été construite en 1884 en remplacement d’un édifice plus ancien cité au 14ème siècle qui dépendait  de la cathédrale Saint Maurice de Vienne.

 

Eglise Saint Christophe de Montagnieu le Bas : édifice du 19ème siècle.

 

MONTCARRA

 

Une chapelle dite Saint Etienne des Fontaines est citée en 894.

 

Eglise Saint Etienne : édifiée au 19ème siècle.

 

ROCHETOIRIN

 

Commanderie du Temple Violllet : elle est mentionnée u 12ème siècle.

 

Eglise Notre Dame de Roche : elle dépendait en 1172 de l’abbaye de Saint Chef.

 

Eglise Saint Clair de Thoirin : elle est mentionnée en 1172 comme dépendance de Saint Chef.

 

Eglise du 19ème siècle.

 

SAINTE BLANDINE

 

Prieuré : il relevait de l’abbaye de Saint Chef. Il en subsiste le lieudit « le Couvent ».

 

Ancienne église démolie en 1846.

 

Eglise Sainte Blandine : élevée en 1851. Elle conserve une cloche de 1563.

 

Croix du cimetière de la fin du 18ème siècle.

 

SAINT CLAIR DE LA TOUR

 

Chapelle castrale de l’ancien château féodal.

 

La croix d’Evieu est connue dès l’époque médiévale. La croix actuelle est moderne.

 

Eglise Saint Clair : construite en 1850 sur l’emplacement de l’ancienne chapelle castrale.

 

Statue de la Vierge du 19ème siècle sur la colline.

 

SAINT DIDIER DE LA TOUR

 

Eglise Saint Didier du 19ème siècle.

 

Croix en pierre.

 

SAINT JEAN DE SOUDAIN

 

La Fontaine de Saint Vivant, du nom du 3ème archevêque de Reims en 389, est connue depuis le 9ème siècle. Elle guérissait de la fièvre jaune. Elle coule toujours au bas du presbytère désaffecté.

 

Eglise Saint Jean : des travaux de consolidation effectués en 1971 ont révélé des murs et des fondations du 10ème siècle. Le reste de l’édifice date du 15ème siècle.

 

Chapelle castrale de Cuirieu : elle conserve un autel en bois doré espagnol du 17ème siècle.

 

SAINT VICTOR DE CESSIEU

 

Ancienne paroisse de Mornas.

 

Ancienne église de Buffières citée au 13ème siècle.

 

Chapelle Saint Roch

 

Chapelle Notre Dame de la Salette édifiée en 1864.

 

Eglise Saint Victor du 19ème siècle.

 

TORCHEFELON

 

Chapelle Saint Roch : elle porte une date, 1670, qui n’est certainement pas la date d’origine de la construction car son allure est pré romane et sa coupole comporte des murs très épais et deux fenêtres en pierre bien taillées. Un plafond cintré en bois, des briques rouges et une balustrade de style Louis XIII en sont les seuls ornements intérieurs. Certains auteurs ont considéré qu’elle remontait au 9ème siècle.

 

Ancienne église Saint Georges : aujourd’hui ruinée, elle remonte au début du 13ème siècle. La façade est dissimulée derrière des ifs qui masquent au regard les deux entrées romanes ajourées au centre par une entrée en ogives du 15ème siècle.

 

Eglise Saint Georges de 1843.

 

LA TOUR DU PIN

 

Hôpital Saint Jean de Jérusalem : créé en 1191 sur l’emplacement actuel du Grand Café. Il comprenait des salles d’hospitalisation, une chapelle et un cimetière. C’est dans cet hôpital que fut soigné Georges Perrez en 1541.

 

Prieuré qui dépendait au 13ème siècle de l’abbaye de Saint Chef.  

 

Maladrerie : elle est citée du 13ème siècle à 1667 : « maladeria de Turris Punis ». Sa chapelle était dédiée à Sainte Marie Madeleine. Elle était située au lieudit « aux Moulins ».

 

Ancien couvent des Récollets : édifié au 17ème siècle, il servit jusqu’à la révolution. C’est aujourd’hui l’hôtel de ville. Sa chapelle dédiée à Saint Jérôme avait été fondée en 1620.

 

Hôpital : fondé en 1781 rue de Chabons en remplacement de l’édifice primitif. Il comportait une chapelle dédiée à Saint Michel.

 

Eglise Notre Dame : construite de 1876 à 1880 dans le style néo gothique. Elle conserve dans la chapelle du croisillon gauche un triptyque de Georges Perrez, élève de Dürer de 1541, 1542. Le panneau central représente la mise au tombeau et au revers, l’ensevelissement de l’artiste. Une descente de croix fait le pendant au portement de la croix. Au volet droit, Saint Jérôme et au volet gauche ecce homo (monument historique au titre des objets mobiliers, 1904). Elle conserve également une cloche de 1644, une nativité flamande du 16ème siècle et une collection de peintures sur toile.

 

Statue de la Madone de 1858 dominant la ville.

 

VASSELIN

 

La fontaine Saint Eusèbe de Verceil passe pour être située sur l’emplacement d’une église fondée vers 560 par Saint Theudère.

 

Eglise Saint Eusèbe du 19ème siècle.

 

VIGNIEU

 

Ancienne église Saint Babilas connue en 894.

 

Ancien prieuré dont l’histoire n’est pas connue.

 

Eglise Saint Babil de 1876.

 

Chapelle des Ayes construite en 1899 pour commémorer un évènement extraordinaire survenu en 1793 à l’endroit où elle a été édifiée.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       P. GENESTE : monographie de Vignieu, 1912

-       M. RIOLLET : histoire de la Tour du Pin et de onze villages voisins, 1930

-       P. SAINT OLIVE : petite histoire de Faverges de la Tour, 1936

-       J. CHETAIL : Dolomieu et le testament de Saint Ennemond, Evocations, 1947

-       A. DENIER : la Tour du Pin, terre des Dauphins, 1966 

-       L. CHAVROT : notes historiques sur Torchefelon, Evocations, 1967

-       J. CHETAIL : note sur les Récollets et la fondation de leur couvent à la Tour du Pin, Evocations, 1969

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988

 

 

CANTON DE LA VERPILLERE

 

BONNEFAMILLE

 

Au lieudit « Bois de Benoît », tradition d’abbaye qui aurait été détruite en 938 par les Sarrasins.

 

Eglise de Ponnas : elle est citée en 1172 comme dépendance de l’abbaye de Saint Chef.

 

Eglise Notre Dame : édifiée au 19ème siècle en remplacement de l’ancienne église. Elle conserve une cloche du 15ème siècle (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963).

 

CHEZENEUVE

 

Dès 937, mention de l’église de Chiesa Nova.

 

Eglise Saint Maurice du 19ème siècle dans le style néo gothique avec abside polygonale et cloche de 1804.

 

FOUR

 

Ancienne église Saint Nazaire et Saint Celse : elle passe pour avoir été élevée au 5ème siècle. Elle conservait vraisemblablement des reliques des deux saints. Elle aurait été dévastée vers 936 par les Sarrasins.

 

Ancien prieuré dont l’histoire n’est pas connue au lieudit « les Moines ».

 

Eglise Saint Nazaire et Saint Celse : édifiée au 19ème siècle. Elle conserve une cloche de 1495 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1911).

 

L’ISLE D’ABEAU

 

Chapelle Saint Théobald : elle était située au nord des ruines gallo romaines du Ga. Une croix en pierre de 1861, aujourd’hui brisée, en marque l’emplacement. Ce vocable de Saint Théobald – Saint Hubal ou Tubald au 18ème siècle – est une déformation de Saint Thibaut ou Thubald au 10ème siècle. Theutbald, archevêque de Vienne de 957 à 1001, est également nommé Theobaldus, Theutbaldus ou Theudbald dans les chartes du 10ème siècle. Ce prélat était fort célèbre dans le Viennois. Peu après sa mort quatre chapelles auraient été fondées en son honneur et son invocation. Celle du Ga serait l’une d’elles. Des fragments de pierres taillées, provenant de cette chapelle, se voient encore dans les haies aux alentours de la croix.

 

Chapelle Saint Germain : le raccourci qui monte à l’acropole sur laquelle s’élève la chapelle au lieudit « Saint Germain » a conservé le nom significatif de « Chemin des Romains ». C’est au début un modeste sentier herbeux à peine marqué qui se continue bientôt par un escalier aux marches frustres taillées dans le roc, d’une largeur moyenne de deux mètres rendu nécessaire par la pente et bordé, à droite et à gauche, d’un mur bas en maçonnerie sèche, probablement plus récent que l’escalier lui-même.

La chapelle, dominant la plaine, est enchâssée dans un mur de pierres sèches, à proximité de l’important cippe anépigraphe gallo romain. Du temple gallo romain, il ne devait rester, au 5ème siècle, qu’un enclos jonché de gravats servant à la fois de parc à bétail et de cimetière. Les habitants du lieu utilisèrent les substructions pour édifier un édifice dédié à Saint Germain qui mourut à Ravenne en 488. La caravane qui ramenait son corps à Saint Germais l’Auxerrois aurait, dit-on, séjourné quelques temps à cet emplacement pour se reposer de la traversée des Alpes.

Cette chapelle primitive, sans doute modifiée au 10ème siècle, fut plus tard détruite par un incendie et à nouveau reconstruite sans doute au début du 11ème siècle car la chapelle est citée en 1032. Il s’agit d’un édifice pré roman, simplement restauré dans le respect absolu de ses caractéristiques originelles ou, du moins, reconstruit avec une grande homogénéité.

Les constructions antiques et du haut moyen âge ont été arasées mais les bâtisseurs utilisèrent les matériaux qu’ils trouvaient sur place : blocs de choin gallo romains, dalles carolingiennes..

Reposant sur une voûte, le clocher porche, carré, massif, percé de quatre petites à son sommet a l’apparence d’une véritable tour de guet. A l’extrémité opposée, un campanile lui fait face et domine par une petite abside circulaire éclairée par une ouverture.

Le monument, de 18 m de long sur 6 mètres de large, comporte sur son coté droit deux faibles ouvertures et une porte qui a été ajoutée au 15ème siècle. La charpente a été refaite ainsi que la couverture en lauzes. A l’intérieur, prenant appui contre les fondations du mur oriental, une lourde dalle de pierre recouvre un imposant caveau. Dans celui-ci, à cuve de plomb encore maçonnée à la romaine, se sont succédé les inhumations jusqu’à la condamnation de sa porte d’accès par les substructions de la première chapelle. Celles-ci en effet réutilisèrent celles du temple gallo romain sur trois cotés, s’en écartant vers l’est de manière à englober le caveau. Les poteries carolingiennes recueillies dans cette sépulture datent de cette époque (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1954).

 

Chapelle Sainte Anne : elle semble avoir été construite à partir d’une tour de l’ancien château féodal. Elle a été restaurée en 1868.

 

Eglise : édifiée en 1868 en remplacement de l’ancienne église Saint Théobald.

 

ROCHE

 

Chapelle Saint Bonnet : elle parait remonter dans son gros œuvre au 11ème siècle. Elle conserve une cloche de 1718.

 

Eglise Saint André : du 19ème siècle.

 

Eglise Saint Martin de Saint Bonnet de Roche.

 

SAINT ALBAN DE ROCHE

 

Tradition de sanctuaire à Saint Alban du 4ème ou du 5ème siècle. « Ecclésia Beati Albani », martyr de Srata au 12ème siècle.

 

Prieuré bénédictin qui dépendait de l’abbaye de Saint Chef.

 

Eglise Saint Alban : elle a été reconstruite au 16ème siècle sur l’emplacement d’un édifice antérieur dont elle conserve quelques traces, à l’exclusion du portail daté de 1553. Le reste de l’édifice a été reconstruit en 1841 comme en témoigne une cloche de cette époque.

 

Couvent Notre Dame de la Croix.

 

Lieudit « la Maladière ».

 

SAINT QUENTIN FALLAVIER

 

Eglise Saint Quentin du 19ème siècle.

 

Lieudit « les Moines ».

 

SATOLAS ET BONCE

 

Une église aurait été construite vers 820 par Lempteus et sa femme Agiloïs dans leur « villa Sentolatus ». Cette église aurait été consacrée par Audin co évêque de Lyon. Le même Lempteus aurait fondé l’église d’Oytier.

 

Eglise Saint Pierre de Satolas du 19ème siècle avec une cloche de 1688.

 

Eglise de Bonce du 19ème siècle.

 

VAULX MILIEU

 

Commanderie du temple de Vaulx : elle est citée dès le 12ème siècle. Depuis lors elle n’a guère été modifiée. Il y a tout lieu de croire que c’est la même qui fut habitée par Garin de Vaulx qui l’apporta comme donation aux chevaliers du Temple. En ce cas, on pourrait la considérer comme remontant au 11ème siècle. Les murailles entourant la commanderie sont toutes construites en pierres sèches sans aucun liant au mortier. Le corps de logis comprend au rez de chaussée une salle de gardes avec une immense cheminée. Le donjon qui était sans doute le logement du commandeur comprend une salle basse et deux étages de chambres. Il ne subsiste de l’ancienne chapelle que les ruines de son abside. Celle-ci peut être datée du 12ème siècle en raison de la forme de sa voûte en cul de four éclairée par une fenêtre étroite en arc brisé. En 1310, Vaulx passa aux hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem.

 

Prieuré de Vaulx : il est cité en 1308.

 

Eglise Sainte Marie Madeleine : moderne, elle conserve une cloche de 1705.  

 

LA VERPILLERE

 

Abbaye bénédictine du 8ème ou du 9ème siècle qui aurait été détruite en 938.

 

Commanderie citée au moyen âge. En 1725 elle existait toujours comme possession de l’ordre de Malte.

 

Hôpital de Saint Jean de Jérusalem.

 

Eglise Saint Denis ou Saint Dionay : construite en 1848 sur l’emplacement d’un édifice antérieur démoli en 1841. Elle possède une cloche de 1705.

 

Couvent Saint Isidore : édifié au 19ème siècle avec une coupole de style byzantin.

 

VILLEFONTAINE

 

Ancien prieuré Saint Pierre : il dépendait de l’abbaye Saint Pierre de Vienne à laquelle il fut réuni.

 

Eglise Saint Martin : d’origine romane, elle a été reconstruite au 16ème siècle. Elle conserve une cloche de 1718.

 

Lieudit « la Maladière ». 

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       U. CHEVALLIER : Regeste Dauphinois, 1913, n° 646

-       J. H. MOLMERET et L. PONTONNIER : un peu d’histoire locale, Four, 1937

-       M. PEJU : Satolas et Bonce, Evocations, 1945

-       M. VARILLE : la commanderie du temple de Vaulx, Evocations, 1946 et 1953

-       la chapelle Saint Germain, Evocations, 1959

-       J. CHETAIL : l’ordre de Malte à la Verpillère en 1725, Evocations 1971

-       A. CHARVET : aspects historiques du pays de Velin, Evocations, 1983

-       G. BARRUOL : Dauphiné roman, 1992

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988

-       P. HAMON : églises de l’Isère, sd   

 

 

CANTON DE VIRIEU

 

BILIEU

 

Eglise Saint Albin : elle remonte à l’époque romane et pourrait avoir conservé des traces de la construction primitive. En 1172 elle est citée comme dépendance de l’abbaye de Saint Chef. Elle a été en partie reconstruite en 1810.

Elle conserve une cloche de 1696 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963), une cloche de 1739 et une croix en fer forgé.

 

BLANDIN

 

Chapelle citée en 1375 : « capella de Blanzino ».

 

Eglise Saint Jacques : édifiée au 19ème siècle sur l’emplacement d’un édifice plus ancien qui dépendait de l’abbaye de Saint Chef. Elle conserve une cloche de 1648 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1963) et un tableau de la crucifixion du 17ème siècle (monument historique au titre des objets mobiliers, 2002).

 

CHARAVINES

 

Ancienne église Saint Pierre : elle est citée en 1172 comme dépendance de l’abbaye de Saint Chef. Reconstruite au 15ème siècle, elle se situait à l’ouest de l’église actuelle.

 

Eglise Saint Pierre : elle a été édifiée au 12ème siècle et conserve une cloche de 1727 provenant de l’église primitive.

 

CHASSIGNIEU

 

Eglise Notre Dame de 1894. Elle conserve une cloche de 1630.

 

CHELIEU

 

Léproserie : elle fut fondée en 1170 « face à l’église » par Thierry, bienfaiteur de la chartreuse de la Sylve Bénite. Elle possédait une chapelle vouée à Sainte Marie Madeleine. Il n’en subsiste que le lieudit « la Maladière ».

 

Ancienne paroisse Saint Etienne d’Envelumpt : elle est citée en 1276. Son souvenir est peut être rappelé par les lieudits « Grand et Petit Envelin ».

 

Chapelle Saint Germain de Cormorouze, détruite en 1562.

 

Eglise Saint Martin : édifiée au 19ème siècle en remplacement d’une église primitive qui dépendait de l’archevêché de Vienne. Le clocher parait être de souche ancienne.

 

Chapelle de Guizot du 19ème siècle aujourd’hui ruinée.

 

DOISSIN

 

Eglise Saint Martin : elle conserve un chœur du 15ème siècle dont la voûte en tiercerons est caractéristique du gothique flamboyant et présente un remarquable décor héraldique. Une niche gothique avec une coquille de Saint Jacques est remployée sur la façade. Le clocher parait dater de 1625.

 

MONTREVEL

 

Chapelle Notre Dame d’Artezieux : elle passe pour avoir été bâtie par les templiers au 12ème siècle. Elle conserve une statue de la Vierge à l’Enfant en bois polychrome du début du 19ème siècle (monument historique au titre des objets mobiliers, 1970).

 

Hôpital mentionné en 1327.

 

Eglise Notre Dame ou Saint Luc : elle remonte à 1708. Elle a été restaurée en 1829, 1867 et 1891.

 

Croix de la passion de 1869.

 

Le « Mas de la Madeleine » rappelle vraisemblablement l’emplacement d’une maladrerie disparue.

 

OYEU

 

Prieuré bénédictin : il remontait au 11ème siècle et dépendait de l’abbaye de Cluny.

 

Eglise Saint Pierre du 19ème siècle.

 

Croix de Saint Marc au lieudit du même nom.

 

Croix du Moine Mort : elle est située à un carrefour de chemins anciens dont celui de Saint Jacques de Compostelle, en souvenir d’un fait remontant aux guerres de religion.

 

PANISSAGE

 

Eglise de la Sainte Vierge du 19ème siècle en remplacement d’une église primitive qui dépendait de l’abbaye de Saint Chef.

 

LE PASSAGE

 

Ancienne paroisse Saint Germain de Cormorouze citée au 13ème siècle. Elle disparut pendant les guerres de religion.

 

Chapelle du château du 15ème siècle (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1972).

 

Eglise Saint Etienne : elle remonte au 18ème siècle et a été réparée en 1837, 1880 et 1988.

 

Presbytère du 18ème siècle.

 

LE PIN

 

Eglise primitive : la tradition la situe au lieudit « l’Eglisier » au hameau de Charpenne. D’origine très ancienne, elle aurait été détruite par les Sarrasins. En 1758, ses fondations auraient été retrouvées.

 

Passage du chemin de Saint Jacques de Compostelle dans son segment compris entre Genève et le Puy, aujourd’hui GR 65.

 

Eglise Sainte Anne d’Ars : elle est attestée en 1172. Des vestiges étaient encore visibles en 1831.

 

Chartreuse de la Sylve Bénite : en 1116, 32 ans après la fondation de l’ordre cartusien et sous le généralat de Dom Guigues, cinquième prieur de la Grande Chartreuse une colonie de six moines sous la conduite de Dom Othger son prieur s’établit sur le coteau du Pin, à l’entrée d’une petite gorge boisée et fonda la très pauvre maison de la Sylve Bénite.

En 1167, l’empereur romain germanique Frédéric 1er Barberousse rebâtit la maison des religieux et lui donna le nom de « Maison de la Bienheureuse Marie de la Sylve Bénite ». Thierry, fils naturel de l’empereur, fut l’un des grands bienfaiteurs de la maison, ce qui lui a valu le nom de « fondateur ».

En 1562, les troupes du baron des Adrets brûlèrent une partie des bâtiments qui furent reconstruits peu après. La révolution détruisit le cloître, l’église et les bâtiments monastiques et ne conserva que quelques constructions, dont la maison du prieur qui présente encore d’assez belles voûtes. De même, quelques travées du grand cloître subsistent encore dans les constructions actuelles.

 

La grange dîmière de la Courrerie a été construite vers 1665 (inventaire supplémentaire des monuments historiques, 1987.

 

Eglise Saint Christophe : construite en 1758. Elle conserve une cloche de 1769 quatre peintures du 18ème siècle provenant de la Sylve Bénite : une piéta, l’Assomption de la Vierge, la présentation de l’Enfant et la libération de Saint Pierre.

 

SAINT ONDRAS

 

Eglise Saint Honoré : moderne. Elle possèderait une cloche du 15ème siècle.

 

Chapelle du cimetière.

 

Chapelle de Catinière.

 

VALENCOGNE

 

Paroisse citée en 655 dans une charte de l’archevêque de Lyon, Annemeundus (Saint Ennemond) rappelant l’offrande de cette paroisse faite auparavant au monastère Saint Pierre de Lyon par deux nobles, Radumphe et Constantin.

 

Au lieudit « la Sarrazinière », la tradition locale place une abbaye qui aurait été détruite par les Sarrasins.

 

Passage du chemin de Saint Jacques de Compostelle, tronçon de Genève au Puy, aujourd’hui GR 65.

 

Eglise Saint Jean Baptiste : édifiée au 16ème siècle en remplacement de l’église primitive. Elle a été modifiée sinon reconstruite au 19ème siècle.

 

Statue Notre Dame des Vignes du 19ème siècle, en fonte dorée.

 

VIRIEU

 

Eglise Saint Pierre et Saint Paul : d’origine romane, elle a été modifiée au 15ème siècle. Elle conserve :

 

-       la partie instrumentale d’un orgue de 1855 (monument historique au titre des objets mobiliers, 1978),

-       un Christ en croix du 17ème siècle (monument historique au titre des objets mobiliers, 1995),

-       une peinture du 18ème siècle,

-       des statues d’autel du 18ème siècle,

-       une croix d’autel du 18ème siècle,

-       un chandelier d’autel du 18ème siècle (inventaire supplémentaire des objets mobiliers monuments historiques, 1995).

Elle possède aussi une curieuse inscription : l’an Mil IIIIc LXXXX / A este refet le clocher / R P(ar) les P(ar)rochies ».

 

Maladrerie : elle fut fondée en 1170 par Thierry, fils naturel de l’empereur Frédéric Barberousse. Cette maison, placée sous le vocable de Sainte Marie Madeleine, richement dotée par son fondateur, subsista jusqu’à la révolution.

 

Au château, chapelle de 1681 vouée au Saint Esprit qui conserve des stalles d’époque Louis XIII, un autel en noyer du 17ème siècle, un tableau représentant la Pentecôte, copie de 1710 d’une œuvre du Titien (monument historique au titre des objets mobiliers, 1982) un Christ en croix du 17ème siècle (monument historique au titre des objets mobiliers, 1995) et un chemin de croix fait par Stéphanie de Virieu en 1925.

L’ancienne cuisine castrale renferme une plaque de cheminée aux armoiries des chartreux provenant de la Sylve Bénite.

Fin 1970, on a dégagé un oratoire du 15ème siècle dans la partie du bâtiment jouxtant le château.

 

Bibliographie pour le canton :

 

-       E. PILOT de THOREY : géographie ecclésiastique, man. BMG

-       Anonyme : notes historiques sur la commune d’Oyeu, man. 1837

-       GAYET : notes sur Oyeu, 1887

-       Abbé LAGIER : les anciens mandements de Virieu, Chabons, Montrevel et le Passage, 1891

-       Abbé LAGIER : Virieu et ses environs, 1892

-       F. GAUDUEL : notice sur Montrevel, 1908

-       Abbé MILLION : le lac de Paladru, 1930

-       L. FRANCHON : terres froides, notations, 1930

-       J. SAUNIER : notice historique sur Charavines, Evocations, 1962

-       E. DONCIEUX : les clés de voûte de l’église de Doissin, Evocations, 1963

-       A. DENIER : la Tour du Pin, terre des Dauphins, 1966

-       J. CHETAIL : aspects historiques du Bas Dauphiné, 1983

-       Histoire des communes de l’Isère, 1988

-       J. P. MOYNE : à la découverte du pays d’art et d’histoire des Trois Vals, lac de Paladru, 1993

-       Les mystères de la Sylve Bénite, vie et mort d’une chartreuse, 1993

-       E. TASSET : l’Isère des châteaux forts, 1995   

-       M. M. QUERE : le château de Virieu, sd